Réécriture du Colonel Chabert
Par Plum05 • 25 Juin 2018 • 3 048 Mots (13 Pages) • 612 Vues
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"-Moi c'est Marcel Corneil -me lança t'il accompagné d'une poignée de main.
-Louis Deihl-répondis-je à sa poignée de main.
-Et bien, cet endroit n'est pas splendide mais j'ai vu pire, tant que nous avons un toi et de la soupe et surtout nous sommes bien entourés- dit-il avec ironie à l'encontre des SS à qui il lança un clin d'oeil, ce après quoi un soldat s'approcha.
"- Je peux savoir ce qui vous fait rire?
-Mon ami et moi même ne rigolions pas, nous ne faisions que discuter -répondis-je."
Il me donna un coup de poing d'une puissance telle que je tomba au sol. Alors que j'étais un peu sonné, Marcel voulu prendre ma défense mais sans succès, il se retrouva avec la bouche ensanglantée et étalé par terre à mes côtés.
"Vous devriez montrer plus de respect à la race dominante" nous répliqua notre assaillant.
J'aida Marcel à se relever et nous partîmes découvrir notre lieu d'acceuil.
Cela faisait déjà deux mois que nous étions réduits à l'état de rats dans cet endroit, la chaleur du mois d'août devenait un vrai calvère. Pour passer le temps, je jouait de ma guitare, des morceaux pour Clémence, l'idée qu'elle et notre enfant à naître allaient bien avec Gérard me réconfortait, avec Gérard on se connaissait depuis les bancs de l'école. On étais toujours ensemble, jusqu'à ce que ses responsabilités le rattrape et le force à aller en Suisse. Tous les jours j'écrivais à Clémence, tous sans exception. Alors que je dialoguais avec Marcel sur ses amours et les miens, une annonce retentis aux hauts parleurs, c'était une phrase en allemand, je le parlais un peu et j'avais compris, on sortait de ce camp, Marcel et moi (comme tous les autres), on sauta de bonheur. Marcel me sauta dans les bras et dit "c'est fini", oui c'est fini. Dans la foule, un viel homme,un fou disait à qui veut l'entendre "Ne soyez pas naïf, on ne rentre pas chez nous, on ne sera pas libre, si ce n'est libre dans la mort, on nous emmène à l'abattoir!". Son discours fu blâme par tout le monde, nous ne le voyons que comme un fou! Nous montâmes de nouveau dans un camion. Après plusieurs heures, nous arrivâmes devant une gare, sur laquelle avait écrit "Gare d'Auschwitz". Nous rentrâmes dans cette gare forcés par les soldats, nous étions tous très excités, j'étais excité à l'idée de revoir Clémence. Il y avait dans cette gare une ambiance très pesante, elle était très grande et bien entretenue. Devant le quaie se trouvait des guichets pour enregistrer nos identités de juifs. Je voulu y aller quand je sentis quelqu'un me tirer le bras, c'était Marcel il m'emmena dans un endroit hors de vue des allemands.
"-Louis- il était très nerveux, de la sueur perlait sur son frond- tu sais le vieux fou du camp, tu te souviens? Et bien il n'était pas si fou que cela, ils veulent nous emmener à l'abattoir, on est tous foutu!
-Quoi? Tu es fièvreux? Tu as perdu la tête?
-Mon ami, je n'ai jamais eu autant toute ma tête, fais moi confiance, tu vois la voiture bleue là bas? C'est notre tiquet de sortie, viens, vite on fonce!"
Il m'arracha mon étoile jaune et la jeta avec la sienne dans les ordures. Je le suivis dehors, alors que je sentais la liberté de plus en plus proche, qu'elle était mienne, je sentis une pression sur mon épaule, Marcel été déjà dans la voiture avec un jeune blond et un vieux moustachu. Alors je me retournis et vu une croix gammé, c'était un soldat, ma liberté c'était alors éloigné.
"-Où vas-tu sale juif?
-Nul part, je m'aérais l'esprit.
-Espèce de petit malin! -il leva la main puis se retracta. Où est ton étoile?
-je glappis- Je ne sais pas, elle a du tomber...
-Je suppose que tu n'es pas seul dans cette tentative suicidaire d'évasion, où sont les autres?
-Comme je vous ai dit je m'aérais juste l'esprit."
Il me saisisa par le bras et m'emmena vers l'intérieur, quand je me retournai je vis Marcel, je lui fis signe de s'en allait, et je lui souris. Le soldat m'emmena jusqu'à un guichet.
"-Nom, prénoms? -demanda un de ses collègues
-Deihl, Louis Pierre Antoine
-Age, date de naissance et taille?
-19 ans, le 24 septembre 1922, un mètre quatre-vingt quinze.
-Et bien aller au vagon 652, vous serez dans les logements 50 -dit il avec ironie."
J'alla à ce wagon, j'étais résigné, le coeur léger je n'avais rien à perdre. Je regarda le soldat qui guardais l'entrée 652, il s'approcha je cru me prendre des coups mais il n'en fesa rien.
"-C'est toi Louis Deihl? -il n'avait pas d'atroce accent allemand.
-Oui pourquoi? -de me dire que ce soldat envoyait à la mort les hommes de sa patrie me dégoutais.
-C'est Marcel qui m'envoit, on va te faire sortir de là, mais cela va être très douloureux.
-Qu.." Je n'eus le temps de finir que je me reçeva un coup en plein visage, mon pisage commençais à perlé de sang, je reçu vite le reste des coups, très vite chaque partie de mon corps me fesait souffrir. Un soldat s'approcha alors.
"-Hauptmann*-il cherchait l'étiquette avec son nom- Duraih, un problème avec ce nuisible?
*colonel en allemand.
-Tout est sous contrôle, mais permettez moi d'en finir avec lui.
-Allez-y mais à l'abri des regards."
Le mystérieux allié m'emmena donc à l'abri des regards
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