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Le Colonel Chabert, Balzac

Par   •  29 Septembre 2018  •  1 999 Mots (8 Pages)  •  995 Vues

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et de l’égoïste, prête à tout pour conserver sa position sociale sa fortune. Hypocrite, elle fait mine de ne pas connaître son ancien mari. Haveurs, elle refuse de payer la rente réclamée par Chabert. Rusé, comédienne, elle fait appel à l’amour du colonel est à sa générosité pour mieux le manipuler. Tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins et préserver ses intérêts : « elle n’a pas de cœur », résume le colonel devant Derville (P. 81, elle pourra 1682). À l’image de la société impitoyable que décrit Balzac dans ce roman.

Le troisième personnage du roman est le compte Ferraud. Le concert ou un statut particulier dans le roman : bien que juin un rôle clé dans l’entrée, étant donné qu’il s’agit du second mari de la comtesse, il n’intervient jamais dans le fil du récit. Son histoire personnelle et longuement évoqué par le narrateur. Bien que attaché à sa femme, il serait prêt à l’abandonner pour une autre union si cela pouvait servir ses ambitions politiques. Le compte Ferraud a déjà fait lui, une apparition dans l’Artiste, le 11 février 1832, le compte Ferraud s’appelle Ferrand.

Et enfin, dernier personnage, Derville. Petit homme vêtu de noir, arachnéen et mystérieux. Il est un personnage essentiel du roman, par son rôle d’intermédiaire entre les époux Chabert. Présenté comme un travailleur acharné, ce jeune avoué à payé très cher son étude et gagne « beaucoup d’argent » (P. 21, L. 356) pour rembourser ses dettes. Si, après plus de 20 ans de pratique, l’avouer a perdu toute illusion sur la nature humaine : l’écrivain lui prête sa philosophie désabusé et sa vision pessimiste du monde.

Honoré de Balzac est né à Tours en 1799. Il abandonne très vite ses études de droit pour se consacrer à la littérature. Cependant, le succès ne vient pas tout de suite. Ce n’est qu’en 1842 qu’il rassemble plusieurs de ses romans, près d’une centaine, sous le titre « la comédie humaine ». Ils contractent d’énormes dettes et tente des aventures financières hasardeuses. Sa vie amoureuse est mouvementée, et vers la fin de sa vie, il épouse une polonaise, Madame Hanska. Il meurt à Paris en 1850. Son écriture révèle un soins minutieux donné aux descriptions et aux portraits. Il est également auteur de compte et de quelques pièces de théâtre.

Dans le colonel Chabert, Balzac encore le récit dans le réel de plusieurs façons. D’abord, il si tu as un truc dans un contexte historique précis. Puis, il reconstitue le milieu social dans lequel évoluent les personnages. Enfin, il décrit étudier les mœurs de son époque avec un souci constant de fidélité au réel. Pour Balzac, les personnages sont indissociables du milieu dans lesquelles ils vivent. Ils livrent ainsi, avec la description de l’étude de Derville (P. 11–12, L. 88–127), une peinture précise du monde des clercs. Pour représenter l’éclat social auquel appartiennent les protagonistes, Balzac multiplie les détails « vrais ». Ainsi l’évocation de la « jolie salle à manger d’hiver » (66, elle. 1411) de la comtesse suffit-elle à faire mesurer le luxe dans lequel vit l’aristocratie, ce qui contraste fortement avec la maison délabrée du nourrisseur Vergniaud; le luxe et la pauvreté cohabitent dans la même ville. Balzac dépeint ainsi les protagonistes intéressés ou dissimulateurs tentant constamment de manipuler autrui. Seul Chabert conserve sa sincérité et sa grandeur d’âme, ce qui le condamne à la déchéance sociale.

Le début est assez déconcertant, en effet j’ai pris un peu de temps à comprendre celui ci et savoir où le roman se passait. Balzac commence directement son livre par beaucoup de descriptions et une étude sociale des « saute-ruisseaux » (page 1-2). Le livre devient captivant quand le colonel Chabert commence à raconter son histoire à Mr. Derville. Une fois le contexte compris j’ai trouvé ce livre rapide et agréable à lire, les mots n’étaient pas très compliqués.


J’ai beaucoup aimé le personnage principal et son histoire. Au début le personnage a l’image de quelqu’un de désespéré, pauvre et sale, on pourrait même le qualifier de mendiant. Alors qu’au contraire avant la guerre et toutes ses péripéties c’était un homme riche et respecté. Balzac montre que c’est très facile de passer de tout à rien du jour au lendemain et que c’est très difficile de retrouver sa vie d’avant.« Vous êtes, dit le colonel d’un air mélancolique, la seule personne qui m’ait si patiemment écouté » (ligne 627). Balzac fait encorne fois référence au réalisme. 

La fin du livre est étonnante, je m’attendais à ce qu’il retrouve son argent et son titre mais finalement il décide de ne pas faire la transaction avec son ex-femme et de se retrouver dans un hospice pour fou.
« Je suis plus un homme, je suis le numéro 164 » (ligne 2240)

Dans les dernières pages Chabert est symbolisé par le chiffre 164 alors que dès la première ligne il était symbolisé par un carrick. Le colonel redevient anonyme.
 
Pour conclure le livre m’a beaucoup plus sauf le début qui était décourageant. C’est un livre étrangement court et facile pour un Balzac qui lui a néanmoins laissé le temps d’exercer tout son art. Un livre avec une intrigue captivante

La scène qui m’a le plus marquée est le passage où Chabert discute avec sa femme la comtesse Ferraud sur un banc. Cette dernière tente de le piéger. En effet elle lui fait croire qu’ils sont amis alors qu’en fait elle veut l’envoyer en asile. Cette scène nous montre que certaines personnes ne sont pas reconnaissantes et même ingrates.

Une autre scène qui m’a également marquée est le passage où Derville va voir Chabert à l’hospice de vieillesse. Cette scène nous montre que se ne sont pas toujours les gentils qui l’emportent.

                                        

La citation qui m’a le plus marqué est " j’ai résolu de me sacrifier entièrement à votre bonheur". Cette phrase montre que Chabert tombe dans le piège de sa femme. Il est encore amoureux d’elle. Cette citation prouve qu’il est prêt a tous

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