Questions sur les Misérables de Victor Hugo

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- Pour parvenir à envoyer aux Thénardier une jupe puis les quarante francs qu’ils réclament pour soigner sa fille qui est supposément malade, qu’est-ce que Fantine doit vendre ?

Rép : Elle se fait couper ses magnifiques grands cheveux elle en reçoit 10 francs. Ensuite, elle s’est fait arracher les deux dents de devant par un bateleur (sorte de forain, qui va de ville en ville présenter des tours d’acrobatie, d’adresse, de force… ici, le talent du bateleur est d’arracher les dents.) Elle en reçoit deux napoléons qui fait quarante francs. (p. 133 pour les cheveux et 135 pour les dents)

Deuxième partie : Cosette

- Le Thénardier prétend qu’à la bataille de Waterloo, il a héroïquement sauvé « un général dangereusement blessé ». Qu’en est-il en réalité ?

Rép : Comme il est dit à la page 160 ainsi que le bas de page, « On se souvient qu’il prétendait avoir servi ; il contait avec quelque luxe qu’à Waterloo, étant sergent dans un 6e ou 9e léger quelconque, il avait, seul contre un escadron de hussards de la mort, couvert de son corps et sauvé à travers la mitraille un général dangereusement blessé ». « Dans le long récit qu’il consacre à la défaite que Napoléon subit face aux Anglais à Waterloo le 18 juin 1815, Hugo raconte qu’à la fin de la bataille une fois la nuit tombée, un sinistre personnage, qui fouillait les cadavres pour les voler réveilla, en le bougeant, un des officiers que l’on croyait mort. Celui-ci se réveilla et fut ainsi sauvé ; demandant son nom à celui qu’il prenait pour son sauveur, il apprit qu’il se nommait Thénardier… (p.160)

- Que va faire Cosette dans la forêt en pleine nuit ?

Rép : Elle doit aller chercher de l’eau à la source dans le bois du côté de Chelles et un gros pain chez le boulanger. “C’était une étroite cuve naturelle creusée par l’eau dans le sol glaiseux, profonde d’environ deux pieds, entourée de mousse et de ces grandes herbes gaufrées qu’on appelle collerettes de Henri IV, et pavée de quelques grosses pierres. Un ruisseau s’en échappait avec un petit bruit tranquille.” (p.173)

- Pourquoi les Thénardier demandent-ils quarante sous à Jean Valjean pour une nuit à l’auberge, alors que le tarif habituel est de vingt sous ? Citez la raison donnée par le mari.

Rép : “C’est quarante sous pour lui, répliqua la Thénardier, du même ton. Je ne loge pas des pauvres à moins. C’est vrai ajouta le mari avec douceur, ça gâte une maison d’y avoir ce monde-là.” (p.182)

- Quel est le fabuleux cadeau que Cosette reçoit de la part de Jean Valjean ?

Rép : La poupée dans la vitrine de la boutique de bimbeloterie. “Une immense poupée haute de près de deux pieds qui était vêtue d’une robe de crêpe rose avec des épis d’or sur la tête et qui avait de vrais cheveux et des yeux en émail.” Elle l’appelait la dame. Plutôt il lui donna aussi une pièce pour ne pas se faire battre, car elle avait perdu l’autre dans l’eau et plus tard, il lui mit un louis d’or dans son sabot pour présent de Noël. (p.170-193-201)

- Après la lecture du Chapitre IX, dites comment réagissent respectivement la femme et le mari Thénardier à la demande de Jean Valjean d’amener Cosette.

Rép : Pour ce qui est des propos de la femme il y a une accumulation de propos qui dit clairement qu’elle veut s’en débarrasser et il est aussi mention “La face rouge et violente de la gargotière s’illumina d’un épanouissement hideux. Pour ce qui est de l’homme, il dit qu’il adore cette enfant, qu’il est attaché, il ne peut pas y consentir, il dit aimer cette petite. Il rapporte aussi ces propos ‘Pardon, excuse, monsieur, mais on ne donne point son enfant comme ça à un passant. ‘Une supposition que je la laisserais aller et que je me sacrifierais, je voudrais savoir où elle va, je ne voudrais pas la perdre de vue, je voudrais savoir chez qui elle est, pour l’aller voir de temps en temps, qu’elle sache que son père nourricier est là, qu’il veille sur elle. (p. 204 pour la femme et 205-206 pour l’homme)

Troisième partie : Marius

- Pourquoi Courfeyrac appelle-t-il Marius ‘monsieur l’abbé’ ?

Rép : il se sauvait ou se cachait il était devenu farouche face aux jolies passantes, il n’en choisit aucune car il s’enfuyait devant toutes. Cela faisait 8 jours qu’il évitait toutes les femmes sans exception. (p.213-214)

- Dans le Chapitre IV : Commencement d’une grande maladie, dites de quelle ‘maladie’ il est question.

Rép : Il s’agit de l’amour.

Quatrième partie : L’idylle rue Plumet et l’épopée rue Saint-Denis

- Après avoir lu le chapitre IV, expliquez-en le titre : ‘Un cœur sous une pierre’.

Rép : C’est une lettre d’amour déposée par Marius sous une pierre dans le jardin pour Cossette. (p.230)

- Que font les Thénardier de leurs deux derniers garçons ?

Rép : ‘La Thénardier s’était débarrassée des deux derniers, encore en bas âge et tout petits, avec un bonheur singulier.’ Elle disait ne pas avoir besoin d’une tiaulée d’enfants. (tiaulée : terme argotique, grande quantité). ‘L’aîné est Gavroche, maintenant âgé de 11-12 ans : ses parents l’ont jeté dehors à coups de pied, parce qu’ils ne l’aimaient pas.’ ‘Les petits Thénardier devinrent les petits Magnon.’ ‘Le Thénardier exigea, pour ce prêt d’enfants, dix francs par mois que la Magnon promit, et même paya. (p.243-244-245)

- Quel langage est employé par Gavroche, qui utilise des mots comme ‘serin’, ‘momaque’ ou ‘morfilez’ ?

Rép : ‘L’argot est un langage de registre familier, employé par des initiés, souvent dans des milieux de malfaiteurs.’ (p.250)

- Quelle étrange ‘maison’ habite Gavroche ?

Rép : ‘C’était un éléphant de quarante pieds de haut, construit en charpente et en maçonnerie, portant sur son dos sa tour qui ressemblait à une maison, jadis peint en vert par un badigeonneur quelconque, maintenant peint en noir par le ciel, la pluie et le temps. Dans cet angle désert et découvert de la place, le large front du