A New York de Senghor
Par Matt • 11 Avril 2018 • 2 887 Mots (12 Pages) • 1 253 Vues
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→ attirance du poete pour la ville : il est seduit.
Les silhouette elancees font references a l'architecture de la ville, les batiments pour lesquels se reflete la
lumiere su soleil, toute en verticalite.
V2/3 : anaphore de ≪ Si timide ≫ : un adverbe d'intensite associe a l'adjectif ≪ timide ≫, qui signifie ici,
intimide. Le poete tutoie la ville : relation amoureuse avec la ville, evoque l'intimite logique en raison de la
seduction qui se met en place . L'anaphore permet de renforcer le fait qu'il est impressionne.
V2 : ≪ d'abord ≫ qui sous-entend que la fascination aura une duree limitee (poete tellement attache a la
ville).
*≪ yeux de metal bleu ≫ : description archetypique de la femme americaine (blonde au yeux bleu) + rappel
d'un des materiaux qui constitue principalement la ville, les villes urbaines modernes (puissance des Etats-
Unis en expansion) : le metal. Ces materiaux renvoient neanmoins a une certaine froideur (=bleu, couleur
froide). Le regard est d'acier.
*≪ Sourire de givre ≫ : givre = fine pellicule de glace, poudreux. Le ≪ sourire ≫ evoque le cote feminin, arme
de seduction feminine, qui evoque la sensualite, cote avenant. Ce cote est temporise/attenue par le
≪ givre ≫. Les compliments du nom evoque chaque fois la froideur de la ville associe aux armes de
seduction : ≪ de metal ≫, ≪ de givre ≫. (antithese ≪ sourire de givre ≫ : le sourire qui evoque quelque chose
de chaleureux). Malgre la phase de fascination, il y a quand meme des elements qui nous rendent compte
de problemes.
V3 : *≪ angoisse ≫ , evoque quelque chose de pejoratif (qui s'oppose la fascination), associee ≪ au fond des
rues ≫, manque de lumiere. Les grattes-ciels sont oppressants, etouffent la lumiere (angoisse liee a
l'obscurite et a une impression d'etouffement).
L'architecture urbaine est certes moderne, impressionnante mais genere aussi de la PEUR (Senghor n'est
pas habitue).
V4 (enjambement à V3) : ≪ chouette ≫ associee a la nuit, la mort.
Le participe present ≪ levant ≫ : 2 hypotheses :
- Animalisation de l'angoisse (associee a l'obscurite) donc rapace nocturne.
Les grands batiments occultent la lumiere naturelle du jour (heresie en Afrique). Senghor considere que
c'est superficiel, angoissant. → ≪ eclipse ≫ : l'homme citadin, urbain exerce une sorte d'emprise sur la
nature.
- Les grattes-ciels peuvent aussi avoir un aspect miroitant (verre, metal), comme les yeux de chouette.
≪ yeux de chouette ≫ : regard fixe, inexpressif + animal qui peut tourner sa tete quasi-completement.
V5/6 : *≪ sulfureuse ≫, adjectif derive du nom souffre (gaz nauseabond). Le sens figure est : provocation,
derangeant, discutable. 2eme sens figure : ref a l'enfer.
Employe pour parler de la ville, l'adjectif renvoie a la provocation de USA, des femmes americaines [qui
peut aussi provoquer de la fascination] (NY=ville qui veut se montrer). De plus, en raison de l'absence de la
lumiere, NY peut etre associe a l'enfer.
→ mots a double sens, qui laisse presager l’ecoeurement de la fin du texte.
*≪ futs livides ≫ : terme d'architecture, qui designe le corps de colonnes des batiments (jusque la, on parle
de l’architecture → toujours dans sa description). L'adjectif ≪ livide ≫ : renvoi a l'extreme paleur (adjectif
reserve aux homme) → personnification de la ville. Il peut etre question du teint des femmes americaines.
*≪ Tetes qui foudroient le ciel ≫ : renvoi a l'idee que les immeubles sont demesures → gigantisme de
l’architecture (typique des USA). Inversion car generalement, c'est la foudre qui tombe du ciel et non
l'inverse : ICI PRHENOMENE INVERSE : les grattes-ciels montent pour dechirer le ciel : → domination sur les
elements de la nature + volonte humaine d'etaler la puissance.
V6 : *≪ defier ≫, verbe qui renvoie a une provocation.
*≪ cyclone ≫ , phenomene naturel l caracterise par des vents forts (aux USA, forte exposition a ce genre de
catastrophes). CYCLONE = nature qui se dechaine. Face aux elements naturels, la ville et les hommes vont
tenter de les defier (sont en mesure de s'opposer a ca).
Termes evoquant la puissance des grattes-ciels :
≪ muscles ≫, ≪ peau patinee ≫, ≪ acier ≫ + ≪ pierre ≫ = materiaux qui les constituent
→ personnification des grattes-ciels de maniere viril, masculine.
≪ patinee ≫, polie, sans asperite : les vents n'ont pas de prises sur les grattes-ciels.
Toujours la fascination de
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