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New York

Par   •  13 Février 2018  •  1 227 Mots (5 Pages)  •  650 Vues

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La description de la mégalopole américaine insiste sur une ville où domine une architecture menaçante, arrogante, où la nature ne peut plus exister dans cet univers artificiel.Les habitants sont décrits comme des êtres sans âme, sans sentiments et les américaines comme des êtres artificiels. L.S.Senghor éprouve différents sentiments à cette découverte.

Tout d'abord l'auteur est déduit par la ville avec la personnification au vers 1 en la comparant à une belle femme séduisante : « New York ! j'ai été confondu par ta beauté » Le point d'interrogation montre son enthousiasme et sa fascination. Il avoue avoir été intimidé dés aux vers 1 et 2 désignant peut- être les gratte-ciel ou les femmes américaines « grandes filles d'or aux jambes longues ». Il montre son impression avec l'anaphore « Si timide ». La ville est tutoyée, le poète se montre familière et proche d 'elle : « ta » (vers 1). L'adverbe intensif et répétitif« si » renforce l'expression du sentiment d'éblouissement du narrateur. Il captivait par la beauté et la grandeur de la

ville. Mais cela n'aurait duré que quinze jours.

En effet, le connecteur « mais » et les deux indications temporelles aux vers 9 « quinze jours » et 10 « au bout de la troisième semaine » marque la fin de la séduction qu'a ressentie Senghor. Puis il continue e en exprimant son mal-être profond en utilisant « La fièvre » au vers 10 qui est un état hyperthermie et emploie le pronom de la deuxième personne du pluriel « vous », s’adressant aux lecteurs en parlant de son expérience. Cela est peut-être dû à la lassitude aussi de son voyage avec l'emploi « au bout de » au vers 10. En absence de la nature, sa frustration est renforcée par la nostalgie de la culture africaine. Il déplore l'absence de sentiments aussi simples comme la joie et la gaieté spontanée d'un enfant en employant une métaphore florale au vers 16 : « Pas un rire d'enfant en fleur », et aussi l'absence l'expression de l'union et de l'affection entre un enfant et le poète « sa main dans ma main fraîche », de sentiments naturels et simples: « pas un sein maternel », « pas un mot tendre ». Cette ville américaine sophistiquée ignore les sentiments les plus évidents, toute les relations humaines n'est plus qu'artificielles. On remarque que cette ville a remplacé la sagesse des anciens, la culture ancienne par de la technologie avec le vers 16 « Et pas un livre où lire la sagesse ». D'ailleurs, le « je » du poète présent au vers 1 n'est plus présent dans le reste du poème qui insiste donc sur cette frustration.

Les deux derniers vers marquent le dégoût total du poète par l'emploi d'une comparaison « Et que les eaux obscures charrient des amours hygiéniques, tels des fleuves en crue des cadavres d'enfants ».

Léopold Sédar Senghor ne trouve pas sa place dans cette ville moderne qui est présenté avec un architecture gigantesque ce qui lui donne un aspect fascinant et épique puis inhumaine.Avec l'absence de la nature et de la culture ancienne, le poème souligne l'inquiétude de Senghor devant la modernité. C'est une vision totalement à l'opposé de celle de « Zone » d'Apollinaire qui lui montre sa volonté de la modernité urbaine.

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