La place de la littérature à l'école

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Haas et Lorrot expliquent la tendance actuelle qui tend à donner la part belle à la forme des textes plutôt qu’à leur fond. Hébrard acquiesce propose en affirmant que le début de l’enseignement de la lecture est plus le fruit d’un acte de décodage de lettres plutôt que de compréhension fine de ce qui est lu.

En effet, Il est primordial de rendre automatique le déchiffrage des textes sans toutefois en comprendre le fond, étape qu’il faudra aborder ultérieurement d’après le texte 2

transition

II.

CONSEQUENCES

Selon Hébrard, maintenant que l’enfant sait lire, on va lui proposer différentes lectures courtes, constituées de petites histoires abordables en une seule séance. Cependant, Haas et Lorrot rendent compte du fait que l’ouverture à un choix de textes plus diversifié a eu pour effet préjudiciable de rendre la littérature obsolète.

Malgré tout, Jolibert stipule que cet esprit ludique de la poésie ne donne pas satisfaction à long terme. En effet, concrètement, il est difficile de trouver son bien-fondé en matière d’acquisition de compétences pour les élèves.

La démarche pédagogique et didactique n’est pas bien assimilée par les enseignants qui restent confrontés à des questions sans réponses, d’après le constate de Jolibert. Hébrard révèle que l’offre de lecture reste fastidieuse et ne permet pas de déclencher un enthousiasme débordant chez l’élève, or, Haas et Lorrot précisent qu’il est essentiel de ne pas oublier le caractère émotionnel de la littérature, duquel découle l’envie et l’ardeur de calligraphier.

SOLUTIONS

LE CNDP met en lumière l’idée selon laquelle l’essence même de la lecture d’œuvres littéraires est propre à chaque élève, c’est à l’enseignant de mettre en place des moyens pédagogiques afin que tous se cultivent individuellement. Pour Haas et Lorrot, cette ouverture éducative a permis d’élargir le champ des pratiques pédagogiques, élèves et enseignants ne peuvent en être que gagnant.

Le CNDP indique que le but ultime de la lecture est le bien être affectif et émotionnel pour celui qui en fera acte.

Haas et Lorrot soulignent que l’extension de l’enseignement du français à une multitude de types de textes existants est un souhait affirmé du corps enseignant, cette avancée significative est une précieuse évolution pour tous.

Toutefois une culture commune, c’est-à-dire l’enseignement d’une base de savoirs identiques à travers l’étude de textes reconnus et instructifs, pour l’ensemble des élèves et ce de façon équitable, est à envisager au vu du texte 4. Jolibert va dans le même sens que le CNDP en prenant part pour la poésie, il est essentiel dans un avenir proche, de réfléchir à une démarche permettant à l’équipe éducative d’assoir et d’inculquer aux élèves les connaissances et compétences relatives au domaine de la poésie.