Les différentes étapes de la mise en place des fusions-acquisitions

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Pour le vendeur, le prix minimum correspond à la valeur maximale qu’il peut espérer en conservant l’actif, si la société est cotée sur un marché boursier, c’est au minimum la valeur boursière.

Pour l’acheteur, le prix maximum correspond à la valeur espérée s’il prend le contrôle de l’actif .l’objectif de son acquisition est de créer de la valeur (améliorer la rentabilité économique) par une amélioration de la performance et/ou la mise en place de synergies industrielles.

La fourchette de négociation se trouve donc entre le prix minimum espéré par le vendeur et le prix maximum souhaité par l’acheteur.

Cette phase doit se terminer par l’accord définitif des parties prenantes de signature le contrat.

- La phase d’intégration :

La phase d’intégration consiste à réaliser au niveau juridique, financier comptable et opérationnel l’intégration de l’acquisition, le but étant bien évidemment de concrétiser le plus rapidement possible le potentiel de création de valeur du nouvel ensemble.

Le type d’intégration d’une société va dépendre des intentions stratégiques de l’acquéreur et des caractéristiques même de l’entreprise acquise. Il existe trois politiques d’intégration : l’intégration par préservation, l’intégration par rationalisation et l’intégration de type symbiotique. Chacune de ces politiques d’intégration va :

- Avoir des enjeux différents : Renouvellement de compétences, exploitation de synergies, exploration de domaines nouveaux…

- S’opérer dans des contextes différents : émergence de nouveaux marchés, menace de concurrents…

- Appliquer des politiques distinctes : rentabiliser des activités arrivées à maturité, rechercher dans de nouveaux domaines d’activités…

- Les modalités de l’intégration vont dépendre de nombreux facteurs comme ceux cités précédemment : enjeux, raisons, politique et contexte.