La parure; un conte réaliste de Guy de Maupassant
Par Andrea • 10 Décembre 2017 • 1 778 Mots (8 Pages) • 2 375 Vues
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La perte de la parure est l’élément déclencheur du conte. Voila la punition de Mathilde pour vouloir paraître. Maupassant n’a pas de pitié pour Mathilde, elle doit souffrir et s’attenir aux conséquences pour avoir cette envie maladive de richesse. La façon de la punir est la perte de la parure. Il démontre le mal des riches et du capitalisme. On perçoit le réalisme morbide de Maupassant. Mathilde et son mari dans un moment de désespoir cherchent la parure par tout, mais ils ne la trouvent pas.
On a une évidente similitude entre Mathilde et Cendrillon ; les deux ont des vêtements ordinaires dans la vie quotidienne mais pour le bal elles veulent porter une belle robe ; le bal a une importance pour les deux, elles obtiennent une robe pour y aller et finalement elles perdent un objet. La différence est que Mathilde n’a pas eu une fin heureuse. Elle a était punie à conséquence de sa vanité et ses apparences. Maupassant ne support pas les apparences.
La restitution du collier est quand M. Loisel et Mathilde prennent la décision de ne rien dire à Mme Forestier et d’en acheter un autre. Ils font des efforts extraordinaires pour le restituer, ils achètent un autre collier pareil et Mathilde donne ce collier à Mme Forestier. Maupassant cache des messages dans le conte, le lecteur doit être attentif s’il veut les perçoit. On a un indice que la parure est fausse quand ils vont chez le bijoutier pour acheter un autre collier. « Ce n’est pas moi, madame, qui ai vendu cette rivière ; j’ai dû seulement fournir l’écrin. » Il leur a fallu dix ans de privations pour régler leur dette. Mathilde doit travailler dur pour payer ses dettes. Ils ont fait de énormes sacrifices par exemple : changer de loyer, renvoyer à la domestique, travailler tout le temps et sur tout de se priver d’avoir des enfants .Mathilde était malheureuse avant d’aller au bal, elle l’était beaucoup plus après avoir perdu la parure. Maupassant montre une dure réalité comme résultat des actions choisis par Mathilde ; elle a du être plus sage que ca.
Maupassant garde l’ironie pour la fin, il donne un coup de massue. Le réalisme morbide de cet écrivain punit vraiment le comportement de Mathilde. Après dix ans de sa vie de misère, Mathilde trouve son amie Mme Forestier dans un parc. Jean ne la reconnait pas, les ans sont passés et Mathilde ne regarde pas comme une femme de la bourgeoisie. Mme Forestier veut savoir pourquoi elle est dans ces conditions. Mathilde confesse la perte de la parure, et Mme Forestier dit simplement : « Oh ! Ma pauvre Mathilde ! Mais la mienne était fausse. Elle valait au plus cinq cents francs ! ... »
Dans ce conte on trouve la superficialité, les préjugés sociaux, l’orgueil féminin, la misère émotionnelle et les inégalités sociaux. Le pessimisme de Maupassant ne permet aucun espoir. Il décrit l’horreur des préjugés sociaux, l’angoisse et la souffrance de vivre. Cette nouvelle nous raconte la vie d’une femme, Mathilde Loisel, qui rêve d’une vie de luxe, Elle s’est mariée avec un simple employé du ministère de l’instruction publique, M. Loisel, un homme qui fait des efforts pour cette femme. Mathilde n’est pas contente, elle veut plus, elle ne valorise pas ce qu’elle a. Un jour ils sont invité à un bal important, mais Mathilde est triste car elle n’a rien à se mettre, selon elle; ni robe ni collier. M. Loisel lui donne l’argent pour une robe et cette femme demande à son amie riche, Mme Forestier, de lui prêter un collier. La fin pour Mathilde est inattendue, elle sera punit par Maupassant car il trouve que Matilde doit avoir une leçon a cause de ses attitudes, comme par exemple : son égoïsme, donner des apparences et le mal de riches. Ce dramaturge a le talent de décrire la haine des valeurs bourgeoises. Dans les contes de Maupassant, on trouve un style simple et une technique qui réserve le meilleur pour la fin, « La parure » n’est pas l’exception. Il donne une fin dramatique, tragique et moralisante. Ce dramaturge a un talent formidable d’en dire beaucoup avec un minimum des mots. Avec ce style si particulier il fait sortir le lecteur d’une automatisation.
Sitiographie :
« La Parure », Guy de Maupassant
version online : http://homepage.ruhr-uni-bochum.de/Udo.L.Figge/download/maupassant.parure.pdf
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