« une vie » de Guy de Maupassant

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Paragraphe b :

Avant l’accouchement, Jeanne voit son enfant comme une chose, un poids, elle ne ressent aucun sentiment envers lui : « du petit être qui lui déchirait si cruellement les entrailles ». Elle voyait en lui le fruit de la défaite de toute sa vie, au moment d'accoucher où : « elle tendit dans un effort suprême pour rejeter d’elle ce fardeau » elle ne considère toujours pas cet enfant comme le sien : « Ils enlevèrent quelque chose » c'est au moment qu'elle entend les cris de cet enfant que son instinct maternel prend le dessus et c'est quasi inconsciemment qu'elle le prend sans ses bras : « elle voulut, d’un geste inconscient, tendre les bras ». L'enfant change de statut chez Jeanne : « elle se sentait mère ! » et « Elle voulut connaître son enfant ! » elle est enfin heureuse :« elle fut inondée d’une joie irrésistible, elle comprit qu’elle était sauvée, garantie contre tout désespoir » Le connecteur qu’a utilisé le narrateur pour introduire ironiquement le nouveau point de vue est «mais» car en effet une fois l’enfant né, Jeanne voit en lui une source inépuisable de bonheur, l’espoir d’un avenir meilleur. Elle est enfin heureuse, car elle a enfin trouvé une source infini d'amour sincère.

Conclusion :

En conclusion, nous voyons que l’auteur a décrit les scènes telles qu’elles sont, sans aucun ajout ni oubli, des descriptions crues et réalistes. Ce passage est aussi un tournant important dans la vie du personnage, car l’avènement de cet enfant est pour Jeanne une lueur d'espoir. Ainsi Guy de Maupassant nous emmènera à la découverte de la vie de Jeanne et de tous ses états d’où le choix du titre « Une vie » avec tout ce qu’elle implique comme déceptions, joies, peines et espoirs.