Pierre et Jean, Guy de Maupassant

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Jean déclare ensuite son amour, mais il y a une contrariété et une désapprobation totale de sa part qui s'exprime surtout par un ton > , son redressement et la demande si Jean avait perdu sa tête, une question rhétorique.

Même quand elle lui tient sa main, il y a un contraste dans les gestes qui indique l'opposition des sentiments et des intentions entre les deux personnages. Elle le fait pour l'intérêt tandis que le mouvement de Jean est marqué de passion, il met sa main avec >.

Elle accepte le mariage. Elle le croit >. Ce sont les seules qualités qu'elle accorde à Jeanet qui la conduisent à accepter une union avec lui. Cela montre que sa décision ne dépend pas de ses sentiments, mais de l'intérêt. Elle y voit la sécurité. Elle répète l'importance de l'assentiments des parents ce qui indique qu'elle est vraiment attachée aux codes sociales de cet époque qui sont codés par l'intérêt et où les sentiments comme l'amour n'ont pas de place.

Ce manque d'émotions ressort de nouveau à la fin du texte. Cette fin est triste car le demande d'amour devient demande en mariage et aboutit au silence.

Pour Maupassant, le réalisme est une illusion de la réalité. Pour lui le but est de mettre en lumière cette réalité pour le lecteur. Dans ce texte, cela concerne la bourgeoisie du 19ème siècle qui est guidée par l'intérêt. Mais il montre aussi la naiveté de Jean. Por montrer cela, il intervient plusieurs fois à la scène et juge les personnages d'un ton ironique.

Cela commence par le lieu que Jean a choisit pour déclarer son amour à Madame de Rosémilly. Le cadre n'est pass très idéal et la noirceur annonce une relation décevante ou imparfaite.

Ensuite les sentiments et les gestes des personnages sont très opposés. Quand ils se tiennent la main, un des deux (Jean) le fait avec amour tandis que Madame de Rosémilly conclut un contrat social. Elle n'est pas amoureuse de lui mais accepte quand même le mariage. Elle ne voit que l'intérêt et l'amour n'a pas de place: les codes sociaux de la bourgeoisie à cette époque. Le narrateur montre ce comportement par les mots que Madame de Rosémilly emploie pour qualifier Jean: >. Ce sont des mots qui sont pour une qualification d'une personne qu'on va marier assez neutres. Madame de Rosémilly ne montre qu'une seule fois des émotions: elle est >. Mais ce sont des émotions qui n'ont pas de rapport avec Jean mais avec sa mère. Cela permet le satire de l'étroitesse d'esprit du petit bourgeois incarné par elle.

Des expressions comme > font que le narrateur est porte-parole d'un auteur réaliste qui n'est pas dupe des relations sociales qui lient les êtres à son époque dans un milieu donné qui est ici la petite bourgeoisie.

L'expression qu'il se sentait > à elle laissent supposer que Jean est emprisonné par les liens du mariage.

Maupassant critique cette bourgeoisie sous forme de Madame de Rosémilly et de son comportement. En effet, dans ce texte, on peut très bien voir un fort contraste entre deux personnages. Madame Rosémilly est typique pour la petite bourgeoisie de cette époque où l'amour n'a pas de place et où les relations humaines sont guidés par l'intérêt. Mais il ne juge pas seulement Madame de Rosémilly, mais aussi le comportement ridicule et naive de Jean.