La Cruche, Ponge.
Par Junecooper • 11 Juin 2018 • 1 014 Mots (5 Pages) • 636 Vues
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sont beaucoup plus long (V.5 alexandrin ; V.6 décasyllabe puis alexandrin)
b_ Les répétitions
-Ponge façonne donc son texte en le faisant tourner par un jeu de répétition et d’anaphore.
-la syntaxe accumulative alourdie peu a peu l’évocation de la cruche : le travail du potier trouve un équivalent poétique.
-comformellement a la vocation 1ère, le poète est donc créateur.
L’interrogation finales et la mise en italique du mot « parole » invite a lire le texte dans une perspective renouvelé, les caractéristique de la cruche sont alors celle du langage.
III- Une médiation sur le langage
1) Un second niveau de lecture
a_ Mots qui font explicitement référence au langage
-champs lexical de la communication :-« pas d’autre mot » V.1
-« chanter » V.5-6
-« dire’ » « parole » V.40
-Terme qui évoque une lettre ou un sens :
-« sonner » V.1
-« U de cruche » V.1
-« sonore » V.4
b_ Mots a double sens
->Niveau de langue :
-langage soutenu : formes emphatique « emphase des amphore » V.15
caractère « précieux de la cruche » V.19
-langage courant : dont on se sers ‘quotidiennement » V.11-21 et qui n’est qu’un « simple intermédiaire » V.8-21, un outils de communication a vocation utilitaire.
-langage familier : qui est souvent « grossier » « sommaire » « imprévisible » V.13 et dont la perte ne serai peut être pas un « désastre » V.13
->Sens des mots que les hommes utilisent :
-certain sont creue V.1 ou vide de sens V.3. d’autres sont profonde, lourde signification.
-les un sont fais de la « matière la plus commune » V.14 les autres sont un peu compliqué V.16 ou emphatique V.15.
2) Un poème sur la poésie
a_ La nature de la poésie
-la cruche et le langage ont en commun de n’être pour la plupart des hommes que de simple intermédiaire. Hors Ponge invite à redécouvrir les choses et les mots dans leur nudité. Il convient alors de les « placer en pleine lumière » de les « manier » de les « faire jouer » V.22
b_ la conception du langage poétique
Le langage doit être l’objet de quelque précaution ou « d’une certaine prudence » V.30. Il faut par exemple maintenir la syntaxe « en forme »V.34, si on veut que le sens n’éclate pas, ne s’éparpille pas.
Les mots peuvent « périr par un usage prolongé »V.23 puisqu’il se déforme, change de sens ou tombe dans l’oublie : cela explique le retour fréquent de Ponge a l’exploitation des champs lexical.
Conclu
Ponge ne se contente pas de rendre compte de l’objet auquel ils s’intéressent, de le décrire dans tous ses états, mais il entend aussi dévoilé aux lecteurs les mécanismes de créations qui permette au texte de voir le jour.
La « cruche » est bien un sapâtes puisse que le poète se donne comme mission de faire découvrir ou redécouvrir au lecteur la richesse oublié d’une réalité commune chargé de contenir un élément nécessaire a la vie, et parallèlement la richesse du texte poétique pour qui sait l’exploiter en profondeur.
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