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La Belle et la bête Analyse

Par   •  14 Mai 2018  •  974 Mots (4 Pages)  •  555 Vues

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Une esthétique du contraste : Les personnages contrastent le titre à travers de l'apparence, du nom et de la tradition. Ce contraste de l'apparence est mis à l'épreuve par un autre contraste. Celui de la laideur et de la bonté du monstre. Ce contraste de l'apparence et du cœur trouve un point culminant dans l'antithèse qui ferme le texte. « C'est bien dommage... » L'art du conte joue sur les procédés qui montrent la Bête tantôt comme un monstre, tantôt bon. Ce dernier portrait permet le dépassement des apparences.

III- Le dépassement des apparences.

a)Le Pathétique.

Le dépassement des apparences fait appel à la pitié. Le narrateur intervient : « ce pauvre monstre » L19 et la Belle fait écho à ce dernier : « Cette pauvre Bête ». Cet accord entre le narrateur et le personnage mais l'accent sur la pitié et la comparaison.

Le registre pathétique invite à reconsidérer notre regard sur le monstre.

b) Le monstre est bon.

Le dépassement des apparences s’opère grâce à une rupture avec la tradition, le monstre est bon. La bonté n'est pas un sentiment attendu chez un monstre. Ce bouleversement de perspective surprend et attendrit. Sa bonté apparaît d'autant plus inattendue qu'elle s'associe souvent à des qualités d'homme du monde comme la générosité, le côté civilisé, l'honnêteté et la morale ? Cette bonté séduit la belle en passant de crainte à estime comme nous le voyons à la L4 à 5. La sensibilité de la Belle met en éveil le dépassement des apparences, ce fait est plus net à travers le pathétique et fait ressortir une portée didactique.

c) La portée didactique.

Le conte vise et tend à donné une leçon de tolérance. L'auteur fait appel à la tolérance dans le portrait en situation du monstre ou ressort toutes ces qualités. Dans « voulez-vous être ma femme », il nous est offert une image inhabituel, celle du monstre amoureux. Le portrait du monstre est humanisé et la Belle y est sensible comme l'indique la dernière phrase du texte.

Conclusion :

Cette page de conte offre une scène qui confronte deux protagoniste qui contrastent fortement : La Belle et la Bête. La Belle renvoie le lecteur à la princesse de l'univers des contes alors que la Bête renvoie le lecteur à l'ogre des contes. Ce contraste des personnages met le lecteur dans une attente inquiétante. Le lecteur peut attendre un malheur mais le texte met en valeur la bonté d'une bête civilisée. La compassion de la belle montre que celle-ci dépasse en partie les apparences. Le lecteur est touché par l'humanité qui se dégage de ce monstre amoureux. Cette page d'apologue à portée didactique offre donc une leçon de tolérance en privilégiant l'intériorité de l'individu ?

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