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L'étranger, Albert Camus

Par   •  14 Octobre 2018  •  2 700 Mots (11 Pages)  •  750 Vues

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- chapitre 1 : en prison

- arrestation et plusieurs interrogatoires

- conversation avec le juge d’instruction et son avocat choisi non par lui-même

- le juge essaie de lui parler de Dieu, mais Meursault ne croit pas

- chapitre 2 : les pensées de prisonnier remplacent celle d’un homme libre

- Marie lui rend visite qu’une seule fois

- au début dans une chambre avec plusieurs hommes, la plupart des Arabes

- c’est difficile pour Meursault, car il a encore « des pensées d’homme libre » comme de descendre sur une plage vers la mer et le désir d’une femme

- après quelques mois il a plus que « des pensées de prisonnier » (visite de l’avocat, promenade dans la cour, …) → il s’ennuie, mais il n’est « pas trop malheureux », il y a assez de souvenirs pour ne pas s’ennuyer et en plus le sommeil

- il trouve un vieux morceau de journal qui raconte l’histoire du Tchécoslovaque

- il perd la notion du temps, parle à soi-même et a un visage sévère et triste, même s’il essaye de rire

- chapitre 3 & 4 : le procès de Meursault

- Meursault se sent étranger à ce qui lui arrive, ne montre aucun regret, affiche toujours la même indifférence

- on l’interroge sur son comportement à l’enterrement de sa mère et sur les raisons de son crime → seule explication de Meursault : C’est à cause du soleil.

- présents comme témoins : Raymond, Masson, Salamano, Marie, le vieux Thomas Pérez, le directeur et le concierge de l’asile

- discours contradictoires du procureur et de l’avocat de Meursault

procureur : accuse Meursault pour son comportement (par exemple d’avoir coucher avec Marie le lendemain de l’enterrement de sa mère), pour sa personnalité, son athéisme et son caractère asocial

l’avocat : montre Meursault sous un autre jour, même si ce n’est pas du tout vrai, il le présente comme un homme honnête, fidèle à la maison qui l’employait, infatigable, compatissant aux misères des autres,…

- beaucoup de journalistes sont présents au tribunal pour suivre l’affaire de Meursault

- la cour rend son verdict : il aura « la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français » = condamné à mort (plus pour son indifférence aux normes de la société que pour son crime)

- chapitre 5 : dans sa cellule en attendant son exécution

- Meursault se trouve maintenant dans une autre cellule de laquelle il voit le ciel

- il refuse pour la troisième fois de voir l’aumônier

- Meursault s’interroge sur beaucoup de choses pendant ce temps et crée un nouveau lien avec le monde, il se sent proche de la nature et loin des hommes, à travers la révolte, la colère, la violence il découvre l’absurdité de la condition humaine, le nouveau lien qu’il crée avec les hommes, c’est un rapport de haine, c’est en espérant qu’il y aura beaucoup de spectateurs le jour de son exécution

- finalement l’aumônier vient quand même, mais la discussion ne mène à rien, sauf à la colère de Meursault

5. Les personnages

Meursault (Arthur Meursault)

caractéristiques :

asocial, semble être indifférent, a des choses qu’il aime et des autres qu’il n’aime pas (annexe n°2), ne se connaît pas bien lui-même (« Cela ne veut rien dire. »), n’exprime pas d’émotions, mais les descriptions du roman sont un miroir de ce qu’il ressent, ne cherche pas le contact avec les autres, préfère être seul, fermé, ses uniques émotions sont le bien-être et le malaise

évolution de Meursault :

il n’est pas statique, il change tout au long du roman ;

au début : indifférent, aucun lien avec le monde qui l’entoure, seul les descriptions, le décor reflètent ses émotions, physiquement libre, mais pas mentalement

meurtre : il sort de l’absurde quand il tire encore quatre fois sur le corps déjà mort, car c’est sa propre décision et pas la normalité, les conventions sociales, victime du soleil (souffrance mentale et physique), impuissance absolue

durant le procès : regard extérieur et naïf

à la fin : soulagé, plus rassuré et plus heureux de vivre dans l’absurde que dans un monde qui aurait un sens → bonheur, réflexion et compréhension personnelle, nouveau lien, même si c’est sous forme de la haine, liberté mentale, mais non physique

son nom : composé des verbes « mourir » et « sauver » → La mort qui lui révèle sa vocation à vivre heureux dans l’absurdité.

Marie Cardona :la petite amie de Meursault, le demande de la marier, naïve, fragile

Raymond Sintès :

voisin de Meursault, c’est à cause de lui que Meursault tue finalement l’Arabe, car sans Raymond il n’y aurait pas eu de rencontre avec l’Arabe, agressif, violant

Salamano :

vieux voisin de Meursault qui crie toujours sur son chien

Masson :

ami de Raymond

Emmanuel :

collègue de travail de Meursault

Céleste :

ami de Meursault, propriétaire d’un restaurant

Thomas Pèrez : un compagnon d’asile de la mère de Meursault

autres : concierge et directeur de l’asile, le juge d’instruction, l’avocat, le procureur, l’aumônier, le groupe d’Arabes

6. L’analyse

6.1 Le temps

Camus joue avec les indices de temps qui sont très précises dans la première partie du livre et presque pas donnés dans la deuxième partie. Cela reflète

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