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Albert Camus: Le Malentendu

Par   •  29 Avril 2018  •  3 696 Mots (15 Pages)  •  1 075 Vues

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La mère La mère de Martha et de Jan. Elle Résignée, fatiguée sincère - elle ne lutte plus : « à la fin d’une vie, on peut bien se laisser aller »(p.43) sans espoir, suit sa fille dans son rêve de richesse et de voyager au pays de soleil . L’essentiale pour elle est de voir sa fille heureuse ! (p.43) « […] je voulais seulement dire que j’aimerais quelquefois te voir sourire. » son projet c’est la paix (p. 42) « ce n’est pas exactement de ce repos que je parle. Non, c’est un rêve de vieille femme. J’aspire seulement à la paix, à un peu d’abandon. » Son point de vue à l’égard de La religion l’exprime à la page 42 « il y a des soirs où je me sentirais presque des goûts de religions » en conclusion et d’après cette exposition de ces deux personnages on peut constater l’opposition entre la mère et Martha est très nette.

Jan

Monologue : acte II, scène 2, 4, 7 le fils, abstrait, égoïste et naïf manque de la communication (p.57) il exprime son sentiment d’exil, « on ne peut pas être heureux dans l’exil ou dans l’oubli. On ne peut pas rester toujours un étranger. ». Il est penseur imaginaire veut être reçu comme le fils prodigue, (p.50) « Oui, mais j’étais plein d’imaginations. Et moi qui attendais un peu le repas du prodigue, on m’a donné de la bière contre mon argent. J’étais ému, je n’ai pas pu parler. » (orgueil) a de la peine de trouver des mots pour s’exprimer, de communiquer avec l’autre (p.74) « il la regarde et veut parler. Avez-vous besoin de quelque chose ? Jan, hésitant. Non madame, mais…» (p.51) « ensuite, j’inventerai les moyens de me faire reconnaitre. Il suffit en somme de trouver ses mots. » Son projet, c’est le bonheur pour sa famille (altruiste) (p.57) « je veux retourner mon pays, rendre heureux tous ceux que j’aime. » Sentiments du devoir, responsabilité avec des valeurs masculines (p.51) « quand j’ai appris la mort de mon père, j’ai compris que j’avais des responsabilités envers elles deux.. » (p.56) « non, les hommes ne savent jamais comment il faut aimer. Rien ne les contente. Tout ce qu’ils savent, c’est rêver, imaginer de nouveaux devoirs, chercher de nouveaux pays et demeures…) (p.58) « c’est pour cela que l’amour des hommes est un déchirement. Ils ne peuvent se retenir de quitter ce qu’ils préfèrent. »

Maria

L’épouse de Jan n’est pas d’accord avec le jeu de son mari. Elle lui demande d’être simple, de ne pas compliquer les choses et de se présenter comme le feraient les autres (p.51)« il n’y a qu’un moyen, c’est de faire ce que ferait le premier venu, de dire « Me voilà », c’est de laisser parler son cœur. » (p.52) « mais il n’use que de mots simples. Et ce n’était pas bien difficile de dire : « je suis votre fils, voici ma femme. J’ai vécu avec elle dans un pays que nous aimons, devant la mer et le soleil. Mais je n’étais pas assez heureux et aujourd’hui j’ai besoin de vous. » Elle ressent fortement le malaise crée par la situation, par le pays qui lui est inconnu « je me méfie de tous depuis que je suis entrée dans ce pays où je cherche en vain un visage heureux ». Son projet, c’est l’amour (p.54) j’ai toujours tout aimé en toi… » « Maria dans un cri. « Au nom de mon amour « p.121 peur de la solitude comme les autres personnages (p.54-55) « […] elle se jette contre lui en pleurant, c’est ce soir que je ne pourrai pas supporter. » « Bien sûr, cela est puéril. Mais nous étions si heureux là-bas et ce n’est pas de ma faute si les soirs de ce pays me font peur. Je ne veux pas que tu m’y laisses seule. » Elle est engagée spirituelle, croyante avec des valeurs féminines (p.128) « oh ! Mon Dieu ! Je ne puis vivre dans ce désert ! C’est à vous que je parlerai et je saurai trouver mes mots. (Elle tombe à genoux.) […]entendez-moi, donnez-moi votre main !Ayez pitié, Seigneur.. » (p.56) Maria est une figure innocente vouée à l’amour « tandis que nous (les femmes) savons qu’il faut se dépêcher d’aimer, partager le même lit se donner la main, craindre l’absence. Quand on aime, on ne rêve à rien »

Le vieux domestique :

Un personnage sourd et muet avec un silence horrible, son rôle se limite à la fois à fortifier et à dramatiser l’ambiance de la tragédie et de personnifier le destin. (p.21) Empêchant Martha de lire le passeport par ailleurs il a caché le passeport de ses maîtresses pour ne pas identifier la victime. Refusant aussi d’aider Maria.

Pour conclure, tous les quatre personnages ont un rêve et un projet, chacun d’eux incarne un symbole. Martha : la liberté La mère : la paix Jan bonheur Maria : l’amour. La seule chose qui les réunit c’est d’atteindre le bonheur mais tout est terminé par une chute, à cause du malentendu.

La description des deux paysages du texte.

D’abord camus fait une comparaison entre les deux paysages en précisant les différents effets sur les caractères et les sentiments des personnages de la pièce. Au même temps il passe ses pensées et ce qu’il a vécu à travers ses personnages, mais encore il profité location de donner à sa pièce une autre figure tout à fait opposée, il a ouvert une petite fenêtre pour faire entrer un peu de lumière, de joie, de beauté et d’optimisme lors de la description des paysages rêvés après une sombre et ténébreuse pièce de théâtre .

Le paysage où il déroule l’action: Budejovice ville en Bohème au sud de Tchéquie est une « ville pluvieuse » la Bohème est un pays désert « privé de lumière » « « pays d’ombre » enfermé, étouffant« ces terres sans horizon » assombrissement aussi de l’âme et la raison. Martha décrit : « Je suis restée, petite et sombre, dans l’ennui, enfoncé au cœur du continent et j’ai grandi dans l’épaisseur des terres. »3 « cette Europe où l’automne a le visage du printemps et le printemps l’odeur de misère ».29 « je suis lasse à mourir de cet horizon fermé, et je sens que je ne pourrai pas y vivre un mois de plus. »38 Martha évoque « l’aigre printemps », où n’éclosent « qu’une rose et deux bourgeons », elle se désespère devant « cette rose avare » pour elle « le printemps à l’odeur de misère ». Jan aussi a le même sentiment « mais, sans doute comprendrez-vous que tout ici me paraisse singulier, le langage et les êtres. Cette maison est vraiment étrange. »36 Maria dès son arrivée avait un sentiment de peur et d’angoisse « ce n’est pas de ma fautes si les soirs de ce pays me font peur ».55 « je savais que rien de bon ne

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