L’Etranger, Albert Camus, 1942
Par Matt • 9 Mars 2018 • 785 Mots (4 Pages) • 742 Vues
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B) Etranger à lui-même
- Ce qui est bizarre -> M est témoin, et non-acteur de la narration
- Focalisation interne, raconte au jour le jour ce qu’il se passe
- Lecteur ne peut pénétrer sa conscience L18-20, 21 tournures impers
- Personnage sous-enterré est sous entendu, non exprimé
- Rappel de l’enterrement de sa mère article défini
- ‘’tout’’ accentue le choc émotionnel
- Ton officiel remplace ton sentimental, voc juridique et froid, pas de registre affectif
Meursault, personnage de roman atypique, situe l’action dans cet incipit ayant une valeur proleptique.
III] Un incipit qui a une valeur proleptique
A) Une sincérité absolue
- Pas de marques d’affection mais l’incipit accepte d’adopter un regard qui soit étranger au nôtre
- M attend peut-être l’officialisation de la mort pour l’admettre
- On relève quand même un titre affectif L12
- Seul sentiment transmis dans le texte -> culpabilité
C’est à travers ce sentiment de culpabilité qu’on a un indice sur les sentiments de Meursault. Il a une réaction non-conventionnelle.
B) La question de la culpabilité au centre de l’extrait
- Absence de communication, le fait de dormir, accuse M
- Ironie tragique -> champ lexical juridique L20 L21
- Cela renvoie à ce qu’il va arriver -> le procès de M
- Toutes les personnes évoquées dans l’incipit parleront en faveur de M au procès L23 L28
Conclusion : Il s’agit d’un début de l’histoire de Meursault, découvrant aveuglement ce qu’il se passe autour de lui. Pourtant cet incipit nous renseigne sur quelques informations nécessaires qui nous approchent de la conscience de Meursault. Il est alors, comme le nom du roman l’indique, ‘’étranger’’ au monde ainsi qu’à ce qui lui arrive. Malgré cela, le personnage, d’une sincérité absolue, évoque la culpabilité, qui sera au centre du roman. Cela nous amène à percevoir un personnage modélisable par la pensée de chacun.
Ouverture : Le moment absurde correspond donc à un état de conscience essentiellement individuel. Meursault représente le point de départ d’une vie sans dieu. Cette théorie de l’absurde implique la nécessité de dénoncer le caractère illusoire de tout espoir. Dans ce roman, on fait du présent l ‘unique dimension réelle du temps et on dénonce le débordement affectif.
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