Denis Diderot et le rêve encyclopédique
Par Junecooper • 4 Octobre 2018 • 1 164 Mots (5 Pages) • 488 Vues
...
le Voyage et le Supplément au Voyage de Bougainville, Ceci n’est pas un conte, Entretiens avec la maréchale et surtout Jacques le Fataliste. En 1773, il effectue le seul et unique voyage à l’étranger de sa vie, en Hollande et en Russie.
1775-1784 : La santé de Denis se dégrade. Il utilise ses dernières années à parachever ses œuvres dont certaines ne paraîtront que bien après sa mort. Il meurt en 1784, trois semaines après le décès de Sophie Volland.
- En 1772, avec Le Supplément au Voyage de Bougainville, Denis réaffirme ses confictions philosophiques en s’interrogeant sur l’idée de nature et sur le mythe du bon sauvage.
- Jacques le fataliste et son maiître est un dialogue philosophique(entre Jacques et son maître) dont l’écriture s’étend de 1765 jusqu’a la mort de Denis Diderot en 1783.
-Le Rêve de D’Alembert est un ensemble de trois dialogues philosophiques rédigés en 1769 :
Entretien entre D’Alembert et Diderot
Le Rêve de D’Alembert
Suite de l’entretien entre D’Alembert et Diderot
L’Encyclopédie :
Tout d’abord, il faut savoir que l’Encyclopédie est un ouvrage considérable pour l’époque. Car en effet, l’accès à des informations n’était pas aussi facile qu’aujourd’hui avec Internet. Le défi était donc de taille. L’Encyclopédie demande un travail rédactionnel et éditorial d’une grande ampleur car sa publication s’étalera sur plus de 20 ans (de 1751 à 1772). En tout 35 volumes seront publiés (17 de texte, 11 de planches, 2 d’index, 5 de suppléments).
L’Encyclopédie sera rédigée par 150 savants, philosophes et spécialistes de toutes les disciplines : Voltaire, Montesquieu, Rousseau, Helvétius, Condillac etc...
Ces auteurs ont rédigé 71 000 articles. Denis en a composé 5 400 à lui tout seul. 60 peintres et graveurs ont produit des centaines d’illustrations, de schémas, de cartes. 800 ouvriers, typographes, relieurs, ont mis le tout en page, mot par mot, image par image.
Mais la publication de l’Encyclopédie ne s’est pas faite sans problèmes car il y a eu plusieurs intéruptions de publication notamment par le Conseil du Roi et le Parlement. L’Encyclopédie réunit toutes les connaissances mais elle n’est pas uniquement qu’une simple accumulation de connaissances car il s’agit aussi d’un inventaire "raisonné" qui fait l’apologie des progrès du genre humain en dénonçant la superstition, le fanatisme ou la tyrannie, qui sont un obstacle à la liberté et au bonheur.
Il aura fallu autant d’effort pour composer cette encyclopédie que pour bâtir le Parthénon ou les pyramides d’Égypte. 21 700 000 mots ! Cimentés ensemble pour élever un édifice dédié au savoir. 21 700 000 mots pour en vaincre un seul : l’ignorance.
Conclusion :
Denis Diderot a provoqué une ouverture d’esprit à son époque et lui a donné l’accès à une source de savoir car il lui reprochait d’être enfermé dans le cachot de l’intolérance et de l’étroitesse d’esprit.
Les reproches de Denis ne s’addressent pas uniquement aux Français de l’époque. Mais à tous les hommes. Et surtout à nous. Nous qui avons aujourd’hui libre accès à l’information et au savoir. Car aujourd’hui, grâce aux réformes, aux inventions, aux changements des mentalités, les rêves les plus fous de Denis se réalisent les uns après les autres. Trois cents ans après sa naissance, le combat qu’il a entamé se poursuit. Il comptait sur nous, en effet. Nous qui comprendrions son message.
Ce n’est qu’aujourd’hui, plus de deux cents ans plus tard, que se révèle l’immensité de son œuvre. Et c’est fort bien ainsi. Parce ce que Diderot était en avance sur son temps.
Il a voulu briser les frontières entre les pays, les cultures, les mentalités, au profit d’un savoir universel. Il a été l’un des premiers hommes à considérer que nous étions tous les membres d’une même famille. Et que, par-delà nos différences, nos disputes, nous étions frères et partagions la même demeure:notre planète.
...