Corpus de trois poèmes du XIXe siècle

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souvenir notamment grâce au lac, qui est un lieu de souvenir heureux : « flots chéris » v.6, « harmonieux » v.16, « Des plus beaux de nos jours! » v.24. Dans le texte 3, Victor Hugo a une vision peu détaillée de la nature qui l’entoure : « sans rien voir au dehors » v.6, « au loin » v.10, les lecteurs peuvent alors se rendre compte que l’auteur refuse de décrire ses sentiments et reste très distant par rapport à ce qu’il éprouve. En revanche, bien que les sentiments omniprésent de Victor Hugo soient la tristesse, la douleur et la solitude, nous nous apercevons à la fin de la dernière strophe que le poète garde l’espoir d’un renouveau notamment avec l’utilisation d’une personnification « houx vert » v.12 qui est une plante symbolisant l’éternité et l’immortalité. Tout au long de la poésie « Demain dès l’aube », on assiste à un voyage de Victor Hugo vers la tombe de sa fille Léopoldine. Déjà, le chemin jusqu’au but final, rejoindre l’être aimé, est déterminée c’est pourquoi l’auteur utilise des verbes de mouvement : « je partirai » v.2, « j’irais » v.3, « je marcherai » v.5. Aussi, Hugo traduit une progression temporelle : « le jour », « la nuit » v.8, « le soir » v.9, « quand j’arriverai » v.11, et spatiale : « campagne » v.1, « forêt », « montagne » v.3, « sur ta tombe » v.11. Ainsi, on suit la progression de l’auteur tout au long de son chemin.

Pour conclure, les trois principes fondamentaux du courant romantiques sont le Moi, l’expression des sentiments personnels, et la nature. Ainsi, ces trois poésies, « L’Automne », « Le Lac » et « Demain dès l’Aube » s’identifient parfaitement à l’influence romantique du XIXème siècle. Ces trois textes débouchent alors sur des visions similaires de la mort et du deuil qui l’accompagne, ce qui est le parfait exemple des sentiments humains.