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Commentaire de français

Par   •  12 Octobre 2017  •  931 Mots (4 Pages)  •  636 Vues

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Laurent est comme hypnotisé par le cadavre, à tel point qu’il n’arrive pas à regarder ailleurs « le meurtrier s’approcha lentement du vitrage, comme attiré, ne pouvant détacher ses regards de sa victime » et «  il resta immobile […] perdu dans une contemplation inconsciente ». Le point de vue interne est le point de vue de Laurent, ainsi le lecteur c’est ce qu’il ressens à la vue du corps de Camille « il éprouvait seulement un grand froid intérieur et de légers picotements à fleur de peau. Il aurait cru trembler davantage. » et « il n’avait pas encore vu un noyé si épouvantable ». L’utilisation d’énumérations fait penser que Laurent se comporte comme un médecin légiste car il énumère certaines parties du corps la tête est « maigre, osseuse, légèrement tuméfiée », et « tannée et étirée » puis le flanc gauche est « crevé, ouvert ».

Malgré la mort de Camille, celui-ci semble vivant car il est associé à plusieurs verbes d’actions comme « le regardait », « la tête levait », « grimaçait », « elle se penchait » puis « les paupières levées », « les lèvres tordues, tirées ». D’autres éléments laisse pensé que Camille est vivant comme la répétition de son prénom « Camille le regardait », «  Camille était ignoble »,« Laurent regardait Camille ». Laurent a aussi l’impression que sa victime est vivante car elle le regarde « les yeux entrouverts » puis l’antithèse de la blancheur des dents montre que Camille se moque de lui « un ricanement atroce »; il l’a mordu et Laurent ressentira cette douleur jusqu’au bout mais celui-ci a aussi l’impression que l’odeur de Camille le poursuit « il lui semblait qu’une odeur âcre le suivait. »

Vers la fin du texte il y a des souvenirs de l’enfance qui refont surface. Camille dégoûte Laurent même après sa mort car pour décrire ce qu’il était de son vivant il utilise des termes péjoratifs « un employé à douze cents francs, bête et maladif »

Au final, le livre Thérèse Raquin est un roman naturaliste. Dans cet extrait, Laurent perçoit le corps de Camille comme un tableau ignoble et repoussant, celui-ci a l’impression d’être hanté par sa victime car elle paraît être toujours en vie ce qui le répugne car même de son vivant Camille le dégouttait.

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