Candide, chapitre 30

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« mènerait la vie du monde la plus agréable » : incarne les attentes auxquelles la fin d’un conte est supposée répondre cf : ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants

« mais » : conjonction qui va marquer le basculement entre ce qui était attendu et la réalité concernant Candide

- ruiné, gradation péjorative à propos de sa femme, hyperbole concernant la vieille, Cacambo allégorie de l’empiriste qui tient son savoir de l’expérience et le mythe du bon sauvage qui maudit le travail et sa destinée paradoxe lié à sa condition, le paradoxe de Pangloss le positif qui est au désespoir, Martin égale à lui même + litote « également mal partout »

1.3 Une scène répétitive (cyclique) et lugubre qui rompt avec le décor luxurieux et idéales des fins heureuses de contes

- souvent : adverbe de fréquence qui implique une habitude, un épisode répétitif, commun qui dénote de l’extraordinaire, de l’incroyable sur lequel débouche un conte (cf : cendrillon la souillon qui gagne la vie de palais)

- Passer sous les fenêtres : donne sur la rue, absence de rang sociale élevé, ne retrouve pas son titre de baron

- métairie : ne correspond pas à l’idéal du château

- des bateaux chargés de hauts fonctionnaires et de gouverneurs comme on chargerait des bateaux d’esclaves

- le chiasme (a-b / b-a) : tournure cyclique et routinière des événements

- paradoxe : viennent remplacer les expulsés avant d’être expulsés

- tête empaillés

- redoubler les dissertations : ouverture à la réflexion plutôt qu’à la rêverie

Conclusion :

Candide est un conte et, de ce fait, le lecteur aurait pu s'attendre à un dénouement heureux. Mais c'est un conte philosophique. Le héros se libère des illusions du monde de l'enfance pour devenir enfin adulte et autonome ce qui est le projet même des lumières, c’est la raison pour laquelle la pensée propre et la réflexion est encouragé et que le conte ne débouche pas sur une fin heureuse ancrée dans la tradition littéraire du conte.