Un secret de Grimbert, commentaire p 72-75, "la révélation de Louise"
Par Andrea • 3 Novembre 2017 • 659 Mots (3 Pages) • 1 528 Vues
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quête est celle de la vérité « J’avais tant de questions à poser ».
Cette quête est celui du narrateur-personnage mais aussi celle du lecteur qui lui doit attendre la fin du livre pour apprendre la vérité que le narrateur connaît déjà.
Le mot juif, qui n’est jamais nommé, n’est qu’une petite partie du secret : plusieurs mystères restent à dévoiler.
3) Une prise de conscience individuelle, qui permet la reconstruction
Retour sur soi du narrateur : le corps et l’identité raciale se rassemblent.
Rapprochement entre son corps et celui des déportés « ma silhouette décharnée, semblable à celles que j’avais vues flotter dans des pyjamas trop grands ».
Les rapports avec Louis changent également : le narrateur grandit et entretient une relation d’adulte avec elle.
III- Les enjeux du livre :
1) Comment dire l’indicible ?
Le mot écrit n’est pas écrit, tout est suggéré par de nombreuses figures de style (métaphores, périphrases, comparaisons à relever). Toute une réflexion sur ce mot qui « qualifie », définit le narrateur, mais qu’il n’arrive pas à prononcer.
Allusions aux consonances juives « le dernière syllabe de leur nom en sky, en thal ou stein » : le narrateur ne prononce pas son propre nom, dont il a pourtant déjà été question.
Réflexion sur le pouvoir de l’écriture, sur l’acte de nommer : les mots permettent de dire sans nommer.
2) Une vérité difficile à dire
On se rend compte dans ce passage que des indices ont été disséminés dans le livre :
- le baptème p 15-16
- l’épisode du film qui montre qu’au plus profond de lui-même il connaissait cette vérité.
Ce sont les images qui parlent.
Enumération des humiliations subies par les juifs : récit lapidaire, comme une liste. La vérité est difficile à dire et à supporter, les mots doivent être utilisés avec précaution et parcimonie.
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