Selon vous, le développement des moyens de communication moderne, combat-il ou favorise-t-il la solitude ? 

...

Avoir un compte sur un réseau social est tellement devenu courant qu’il crée une appartenance à un groupe social, dont les personnes n’ayant pas d’accès ou les moyens d’avoir un compte sont en partie exclues. En effet, au fur et a mesure que les technologies de communication avancent, la communication en devient dépendante. Nous faisons moins d'effort pour se rendre visite car nous pouvons nous envoyer un texto ou nous envoyer un mail pour se donner des nouvelles.

Cette progression de la technologie a également un impact sur le comportement quotidiens des citoyens. Lors d'un voyage en bus par exemple nous pouvons constater que nous avons le réflexe de mettre notre paire d'écouteur et de s'isoler du monde plutôt qu'aller ouvrir la discutions tout comme cela se faisait il y a 20 ans.

L'urbanisation de la société nous a rapproché physiquement des autres mais nous a également rendu individualiste. Nous ne sommes plus un groupe de 1000 personnes mais 1000 groupe de 1. L'effet de dispersion du témoins en est la preuve. En effet, comme nous le prouve « de bon voisin » de Rayan David, plus il y a de témoins lors d'un crime, moins ces derniers se sentent concernés. Que sa ne soit pour « éviter d'encombrer la ligne de la police » ou « ne pas se mêler à ce qui nous regarde pas », cette solitude elle est bien présente.

L'évolution des moyens de communication nous permet de communiquer à notre guise, mais malgré cela certains « silences » restent d'actualité et ne progressent pas. Par exemple la violence conjugale.

Pour moi, les nouvelles technologies ont séparé l'isolement de la solitude, en effet il y a 20 ans être isolé défavorisait nos relations sociales. Mais avec l'apparition de tous ces nouveaux moyens de communications, nous avons pus combattre cette isolement au point de nous créer une nouvelle forme de solitude.

Cette envie de facilité nous perdra ? Andrew Stanton nous le démontre dans son dessins animé « Wall-E », qui nous montre des humains gros comme des cochons affalés sur leurs fauteuil et entouré d'ordinateur.

BERGER Antonin