Rhinoceros

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L’auteur dénonce le danger de la métamorphose absurde des gens en rhinocéros

Argument secondaire Illustration Commentaire explicatif

La confrontation des personnages principaux suite à la métamorphose

Les discours de Jean :

«Parlons-en de la morale, j’en ai assez de la morale» (p.104)

«Démolissons tout cela» (p. 105)

« l’humanisme est périmé ! » (p. 106)

« pourquoi ne pas être un rhinocéros ? J’aime les changements » (p. 12)

Les discours de Bérenger :

«Réfléchissez, voyons, vous vous rendez bien compte » (p. 105)

«nous avons notre morale à nous, que je juge incompatible avec celle de ces animaux»

(p.104)

«nous avons une philosophie que ces animaux n’ont pas, un système de valeurs irremplaçable». (p.105) Jean rejette les valeurs humaines en exprimant indirectement son adhésion au troupeau de rhinocéros. Il a fait le choix de la force brute, de l’animalité, de la loi de la nature.

Bérenger tente de critiquer la raison et de défendre l’humanisme. Il souligne le danger que représentent les rhinocéros, qui détruisent tout par leur mentalité totalement différente de l’humanisme. Il défend les valeurs de la civilisation et croit en l’homme et en ce qu’il a créé.

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Disparition de la pensée et de l’intuition et apparition de la bêtise

Syllogisme:

1. «Le chat a quatre pattes.» 2. «Mon chien aussi a quatre pattes.» 3. «Alors, c’est un chat. [...] Donc, logiquement, mon chien serait un chat!» (p.32)

L’auteur utilise ce procédé pour montrer qu’on peut utiliser la logique afin de lui faire servir les arguments que l’on veut, comme l’ont fait les nazis.

Ionesco se moque de l’intellectualisme à travers le personnage du Logicien. L’absurdité dans le raisonnement de ce personnage, démontre qu’il est monstre par la bêtise que l’on remarque dans ses raisonnements. Il est un monstre dangereux, parce qu’il répand cette bêtise comme une doctrine et cherche à convaincre les autres.

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L’absence d’une communication réelle

« le rhinocéros d’Asie a deux cornes, celui d’Afrique doit en avoir deux, et vice-versa»/«Peut-être sont-ils tous les deux pareils.»/ «L’autre ne peut qu’en avoir une, si l’un en a deux.»/ «Peut-être c’est l’un qui en a une, c’est l’autre qui en a deux.» (p.52-53)

Les discutions des gens n’ont pas de signification. L’absence de communication réelle par la perte du sens dans le langage, engendrant ainsi l’image d’une masse de gens.

L’auteur veut démontrer par l’absurdité des conversations de ses personnages que le langage est touché par le «rhinocérisme» dont le but de prendre conscience de l’ampleur du danger de ce phénomène.

Conclusion

Rappel L’auteur expose précisément le phénomène de massification, en dénonçant l’impact négatif de ce dangereux phénomène sur l’humanisme de cette époque.

Synthèse L’auteur présente la transformation progressive des hommes en rhinocéros, à l’exception de Bérenger qui résiste et refuse de se rallier à la majorité. Il utilise l’absurdité du raisonnement et du langage de ses personnages pour dénoncer le danger de ce phénomène illustré par l’inhumanité et la passivité des gens transformés en rhinocéros.

Clôture et relance

Dans «La Ferme des Animaux» de George Orwell, une fable animalière qui vise également à dénoncer un de ces systèmes totalitaires.