Rhinoceros
Par Andrea • 26 Septembre 2017 • 907 Mots (4 Pages) • 547 Vues
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de la force brute, de l’animalité, de la loi de la nature. Par contre, on réalise que les discours de Bérenger: «Réfléchissez, voyons, vous vous rendez bien compte » (p. 105), «nous avons notre morale à nous, que je juge incompatible avec celle de ces animaux» (p.104), «nous avons une philosophie que ces animaux n’ont pas, un système de valeurs irremplaçable» (p.105), dévoilent que Bérenger tente de critiquer la raison et de défendre l’humanisme. Il souligne le danger que représentent les rhinocéros, qui détruisent tout par leur mentalité totalement différente de l’humanisme. Il défend les valeurs de la civilisation et croit en l’homme et en ce qu’il a créé.
Par la suite, l’auteur montre à travers le personnage de Logicien, la disparition de la pensée et de l’intuition et l’apparition de la bêtise. L’utilisation du syllogisme: «Le chat a quatre pattes.» 2. «Mon chien aussi a quatre pattes.» 3. «Alors, c’est un chat. [...] Donc, logiquement, mon chien serait un chat!» (p.32), met en lumière l’absurdité du raisonnement de ce personnage. Ionesco se moque de l’intellectualisme en démontrant que Logicien est monstre par la bêtise que l’on remarque dans ses raisonnements. Il est un monstre dangereux, parce qu’il répand cette bêtise comme une doctrine et cherche à convaincre les autres. Il n’est donc pas étonnant de remarquer qu’Ionesco dénonce le danger de la métamorphose des gens en monstre par l’absurdité de raisonnement et l’inhumanité des personnages.
Nous pouvons donc conclure que l’auteur expose précisément le phénomène de massification, en dénonçant l’impact négatif de ce dangereux phénomène sur l’humanisme de cette époque. Nous avons pu voir qu’Ionesco présente la transformation progressive des hommes en rhinocéros, à l’exception de Bérenger qui résiste et refuse de se rallier à la majorité. Ensuite on a constaté que l’auteur utilise l’absurdité du raisonnement et du langage de ses personnages pour dénoncer le danger de ce phénomène illustré par l’inhumanité et la passivité des gens transformés en rhinocéros. Dans la pièce de «Rhinocéros», Ionesco dénonce l’ensemble des régimes totalitaires du 19e siècle. D’ailleurs, «La Ferme des Animaux» de George Orwell, une fable animalière qui vise également à dénoncer un de ces systèmes totalitaires.
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