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Question sur Corpus type 1ère ES

Par   •  6 Décembre 2018  •  854 Mots (4 Pages)  •  507 Vues

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Les femmes sont à ce point dénigrées qu’elles sont dans les texte de Molière et de Musset rabaissées à l’état d’objet. Arnolphe dit à sa fille que si elle veut être une femme libre elle paraitra à tous « Un objet effroyable ». Arnolphe fait peur à sa fille pour la convaincre de se marier avec lui. Marianne se révolte des hommes qui voient les femmes comme « l’occupation d’un moment », elle se compare ironiquement à une « coupe fragile qu’on porte à ses lèvres et que l’on jette par-dessus son épaule ».

Une seconde vision nous est présentée, le potentiel de supériorité de la femme présent dans les textes de Musset et Mercier.

Dans le texte Mercier, l’homme a peur de la femme car il veut garder sa superiorité, plusieurs formulations nous montre cette peur « l’homme redoute », « craint qu’elle n’aperçoive en lui tous ses vices et surtout ses défauts », « il craint que sa fierté n’en augmente ». Dans le texte de Musset, cette peur de l’homme se réalise, Marianne domine littéralement la discussion. Plus la scène avance, plus le temps de parole d’Octave diminue. De plus Octave est démuni face à la colère de Marianne. Il tente de la persuader de s’énerver en vain et subi son discours avant de la voir s’en aller.

Conclusion :

Deux visions principales de la femme sortent de ces textes, l’infériorité de la femme soumise à l’homme qui est prêt à tout pour garder ce statut de « sexe fort », ce qui est la réelle position de la femme dans cette société du 18ème siècle. Et une potentielle égalité voire supériorité de la femme sur l’homme principalement montré par Marianne qui est une personnification du féminisme durant cette époque où l’homme domine la femme.

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