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Question sur le corpus, Voltaire, Vian.

Par   •  22 Mai 2018  •  1 820 Mots (8 Pages)  •  658 Vues

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est en opposition direct avec le "vous" qui désigne ici Monsieur Faber "reconnaissez que vous étiez plus doué pour la guerre que pour la paix". De plus dés le debut de la lettre Vian interpelle le conseiller municipale " Non, Monsieur Faber, ne cherchez pas l’insulte où elle n’est pas". Tous comme Voltaire, Vian dénonce la manipulation des politiques qui embrigadent des civiles, des hommes innocents pour aller se battre sous des pretextes fallacieux," en bourrant le crâne de mots d’ordre vides et de pretextes fallacieux" cachant la vérité sur les vraies raisons de la guerre à laquelle ils participent "Se battre sans savoir pourquoi l’on se bat est le fait d’un imbécile et non celui d’un héros", "n’est qu’un homme qui ne sait".Enfin Vian s’indigne et se révolte fasse à ces politiques qui font si peu cas de la vie, il déplore la destruction et tous ces morts inutiles, "combat ignoble sous la gelée de napalm", pour une guerre absurde (guerre d’indochine) qui aurait put être évité si les enjeux politique, économique et sociale n’en étaient pas la cause.

Ecriture d’invention

Mon très cher Pangloss,

Me voici arrivé sain et sauve en Hollande ou j’espère trouvé paix et sérénité ainsi que la bonne fortune afin de faire venir ici ma très chère Cunégonde. Pourtant me sachant en sécurité depuis mon arrivé dans ce beau pays, je reste toutefois bouleversé et quelque peu perplexe par les horreurs auxquelles j’ai pu assister depuis le jour ou j’ai été chassé à coup de pied aux fesses de mon cher château de Thunder-ten-tronck par le Baron. J’ai vu la guerre, une guerre dévastatrice et inhumaine qui n’a laissé derrière elle qu’infamie, meurtre et désolation. Des milliers de cadavres d’hommes innocents envoyés à la boucherie au nom de quoi? J’ai vu lors de batailles victorieuses, les armées piller des villages tuant et massacrant les villageois. Dans un village abare que les Bulgares avaient brûlé, selon les lois du droit public,j’ai vu les atrocités que les vainqueurs faisaient subir à tous ces pauvres gens, des bêtes sauvages lâchées sur la populace. Des corps entassés les uns sur les autres, souffrant et n’ayant toujours pas succombé à leurs blessures, des dépouilles gisant sur le sol, couvert de sang. Des membres déchiqueter, des morceaux de cervelles, éparpillés un peu partout sur la terre. Les derniers chanceux de cette bataille les piétinaient sans réellement s’en préoccuper. Je vous l’avoue je tremblais et me suis caché du mieux que j’ai pu. Jamais je n’oublierai toutes ces images, elle me hanteront à jamais. Qui aurait contemplé ce champ de bataille sans en être horrifié et marqué à jamais? En fuyant ce premier village je pensais laisser cette boucherie héroïque derrière moi mais malheureusement ce ne fut pas le cas, les scènes de carnages étaient tout aussi atroces que celle que je venais de fuir. Ce nouveau village appartenait à des Bulgares et des héros Abares l’avaient traité de la même façon que les premiers.Des vieillards criblés de coups, des femme égorgées.J’ai pris le parti de poursuivre mon chemin et d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes, marchant sur des membres encore palpitants à travers des ruines ou je réussis tout de même à récolter quelques provisions pour mon périple. Provisions qui n’ont pas tenu bien longtemps mais assez pour que je parvienne jusqu’en Hollande sain et sauf. Pendant ce voyage, je n’ai cessé de penser à tous ces villageois Abares et Bulgares morts pour rien, cherchant en mon esprit troublé une solution pour venir en aident à tous ces peuples victimes de ces guerres. Je suis conscient qu’il n’y a point d’effet sans cause. Nonobstant, je ne puis, malgré une intense et réelle réflexion, entendre la cause d’un tel massacre. Des milliers d’hommes s’affrontent parce qu’ont leur en donnent l’ordre, éventrent les femmes qu’ils souillent sans pitié, laissent de jeunes et innocents enfants orphelins, les condamnant à une mort certaine. J’avoue rester perplexe devant cette inconcevable situation à laquelle jamais mon esprit n’eût pu un jour oser songer. Quel est la finalité de ces sacrifices? Est-elle honorable au point de justifier les souffrances de ces villageois? Votre enseignement étant toujours gravé dans ma mémoire je m’interroge tout de même sur votre philosophie "tout est au mieux dans le meilleur des mondes". Après toutes ces horreurs auquel j’ai pu assister, je doute sincèrement que tout est au mieux dans le meilleur des mondes. Je souhaite sincèrement que votre sagesse trouvera les réponses à toutes ces interrogations qui sont les miennes et qui hantent depuis mon esprit.J’espère que cette lettre à defaut d’être pleines de joyeuses nouvelles, vous trouvera en bonne santé, vous ainsi que ma chère et tendre Cunégonde. Prenez soin de vous et de notre amie commune avec tout mon respect et mon affection.

Votre dévoué

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