Phonétique cas
Par Christopher • 1 Janvier 2018 • 1 150 Mots (5 Pages) • 415 Vues
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de la pression sous-glottique est provoquée par l’obstacle au passage de l’air créé par les plis vocaux.
En effet, ces derniers doivent s’adapter pour :
- produire une élévation de la PSG, afin de la maintenir pendant toute la durée de l’émission sonore
- la moduler en fonction des variations d’intensité, de tonalité et de timbre de voix
La présence d’un accent emphatique (sur 1 mot/syllabe) est fortement corrélée à une augmentation de la pression sous-glottique
Quand PSG augmente, la f0 augmente
Cette augmentation de la PSG peut être effectuée par l’action du système respiratoire, mais également par une résistance au flux d’air opposée par la glotte (tension laryngée plus importante).
L’accentuation autre que l’accent d’emphase n’est pas liée à une augmentation de la pression sous-glottique
Baisse régulière de la pression sous-glottique en l’absence d’accents d’emphatiques
L’intonation n’est donc pas la stricte correspondance de la pression sous-glottique
Une montée de la f0 peut aussi être issue d’une plus grande tension laryngée, c’est même le cas le plus général
Par exemple pour les phrases interrogatives à intonation montante : alors que la f0 monte, la pression sous-glottique baisse
La mesure de la pression sous-glottique est une indication d’un effort physiologique mais elle n’en est pas la seule expression
Effort physiologique plus important susceptible de s’exprimer non seulement par une augmentation de l’activité sous-glottique mais aussi par une augmentation de l’activité glottique et supra-glottique
Les mesures directes
La mesure la plus évidente consiste en une ponction directe de la trachée (Netsell, 1969) qui a pour inconvénient d’être douloureuse, anxiogène, et de nécessiter un environnement médical important.
Possibilité d’introduire par fibroscopie un capteur de pression miniaturisé sous les plis vocaux.
Egalement difficile à supporter pour le sujet et la présence du tube peut interférer avec la vibration des plis vocaux.
L’aspect invasif de ces méthodes a conduit un grand nombre d’auteurs à développer des méthodes indirectes non (ou moins) invasives afin de recueillir les mesures de PSG suite icampus
Cette méthode consiste à faire ingérer par le sujet un tube en polyéthylène de 1 cm de diamètre environ et de 11,5 cm de long pour qu’il atteigne l’oesophage.
Technique peu confortable pour les locuteurs bien que considéré comme peu invasive.
La mesure par pléthysmographie : cette méthode a l’avantage d’être non invasive puisque le sujet entre à l’intérieur d’un caisson hermétique plutôt que d’insérer un quelconque appareil à l’intérieur du sujet.
Mesure de la pression intra-orale (PIO)
Méthode la plus fréquemment utilisée : appareillage léger, peu invasif
Permet d’estimer la pression sous-glottique de façon très fidèle pendant la production des occlusives sourdes ({p}, {t}, {k})
Méthode basée sur le fait que la pression est équivalente au-dessus de la glotte pendant la durée de fermeture d’une occlusive sourde lorsque les plis vocaux sont écartés.
Il existe plusieurs méthodes pour recueillir les mesures de PIO; le principe général étant de la recueillir dans la cavité buccale, voire dans l’oropharynx pour éviter les interactions entre le tube, la langue et les dents
Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients
L’avantage principal de cette technique est la non interférence avec les articulateurs que sont la langue, les dents et les lèvres.
Cette technique permet également de déterminer la PIO pour des occlusives vélaires (/k/ , /g/) avec une grande précision
Inconvénient : mesure relativement invasive
La majorité des études placent le tube directement derrière les lèvres dans la cavité orale
Méthode la moins invasive et donc la mieux tolérée par locuteurs
Des phrases du type « Papa est parti pour Paris » ou « ton tonton tond ton tonton »
Pression sous-glottique et API
Distinctions phonémiques
- consonnes pulmoniques
- consonnes non-pulmoniques
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