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Livre 7 fables de la fontaine

Par   •  14 Mars 2018  •  16 300 Mots (66 Pages)  •  570 Vues

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Auteur engagé, il a dénoncé la misère de son temps, comme dans l’Assommoir, l’exploitation de l’Homme par l’Homme, tel que dans Germinal, les méfaits de la pauvreté, laquelle générait entre autre l’alcoolisme.

Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien l’Aurore, de l'article intitulé « J’accuse » qui lui a valu un procès pour diffamation, et un exil à Londres dans la même année.

● Le Ventre de Paris, roman publié en 1873, est le troisième volume de la série romanesque des Rougon-Macquart d'Emile Zola. L'action se déroule aux Halles centrales de Paris, construites par Victor Baltard de 1854 à 1870. L’œuvre est imprégnée de deux réalités historiques : La fusillade en 1851 sur le boulevard Montmartre suivie de la déportation des militants républicains à Cayenne, et l'inauguration en 1857 des premiers pavillons des Halles. Emile Zola utilise la plus grande innovation architecturale du Second Empire pour la transformer en monstre mettant en valeur les appétits humains les plus bas. L'humanisation de cette prouesse architecturale prend la place, en tant que héros, des membres de la famille Macquart, qui ne jouent pas un rôle essentiel dans le roman. Florent, le frère aîné de Quenu, revient du bagne d’où il s’est échappé, épris d’idéaux, il finit par fréquenter un groupe de personnes qui envisagent de s’adonner à des actes répréhensibles, qui ciblent le pouvoir en place. Dénoncé par sa belle-sœur, Lisa, qui tient à son statut et sa quiétude, il est renvoyé au bagne, au grand dam de son amie, le peintre Claude Lantier.

● Ce passage est situé au tout début du roman. Il participe activement à l’Incipit. Le lecteur y découvre avec une lenteur certaine, le cadre de l’action, ainsi que l’arrivée de l’un des personnages centraux de l’œuvre..

PROBLEMATIQUE.

Comment, Emile Zola, en respectant les critères d’un Incipit, dans lequel il manie le suspense avec art, sacrifie-t-il au Naturalisme, tout en faisant une sévère critique de son temps ?

PLAN.

I- L’art du récit.

1°- Un schéma narratif attrayant.

2°- Le cadre spatio-temporel.

3°- La théâtralisation.

II- Des personnages opposés.

1°- La Mère François.

2°- L’Inconnu.

3°- Les Maraîchers.

III- La dimension naturaliste du passage.

1°- Un tableau.

2°- La critique de la pauvreté.

3°- La présence prégnante d’une classe sociale.

DEVELOPPEMENT.

I- L’art du récit.

1°- Un schéma narratif attrayant.

● l.1 à 20 : Situation initiale, à savoir l’arrivée, de nuit, laquelle est représentée par son champ lexical : « Endormies (l.3), sommeillaient (l.10), bec de gaz, ombre, éclairait (l.11), ronflements (l.15), ténèbres, sommeil, deux heures du matin (l.17), berçant, noire (l.18) », des maraîchers, symbolisés par le champ lexical du végétal : « Choux, pois (l.5, 14), navets, carottes (l.6, 13), légumes (l.9), floraison, bouquets (l.13), verdures (l.14) », et par celui du vêtement : « Souliers (l.11), manche, blouse, casquette (l.12) » en carrioles, lesquelles sont valorisées par leur champ lexical : « Cahots (l.2), roues (l.3), tombereau (l.4, 5), voiture (l.6), allure (l.7), guides (l.10), charrois, convois (l.16) », aux Halles de Paris, ville soulignée par son isotopie : « Avenue (l.1), voitures (l.1, 6), Paris (l.2), façades, maisons (l.3), pont, Neuilly (l.5), Nanterre (l.6), montée (l.8), bec de gaz (l.11), route, routes (l.15), ville (l.18) », qui développe les champs lexicaux suivants : Le champ lexical des rues : « Avenue (l.1), voitures (l.1, 6), pont (l.5), montée (l.8), bec de gaz (l.11), route, routes (l.15) », celui des noms de ville : « Paris (l.2), Neuilly (l.5), Nanterre (l.6) », celui des maisons : « Façades, maisons » (l.3), et celui de la ville : « Avenue (l.1), Paris (l.2), façades, maisons (l.3), pont, (l.5), montée (l.8), bec de gaz (l.11), route, routes (l.15), ville (l.18) ».

● l.20 à 22 : Elément perturbateur : Le cheval, représenté par le champ lexical du corps : « Oreilles (l.20), pieds (l.22) » de Madame François, lequel sommeille ce qui est valorisé par le champ lexical de l’assoupissement : « Dormant à demi, dodelinant » (l.20), est effrayé, comme le montre le champ lexical de la peur : « Sursaut, peur, planta » (l.21) par quelque chose d’inattendu.

● l.22 à 65 : Les péripéties :

- l.22 à 27 : Première péripétie : Comme le cheval de Madame François s’est arrêté net, les autres buttent sur lui, ce qui est illustré par le champ lexical du heurt : « Donner de la tête (l.22), secousse (l.23) », tandis que sa propriétaire essaie de voir ce qui a pu provoquer la peur de l’animal, comme le démontre le champ lexical de la vue : « Regardait, voyait » (l.25), sans y parvenir, car la lumière, accompagnée de son champ lexical : « Lueur, lanterne, éclairait (l.26), luisants (l.27) », lequel est nié par celui de la petitesse : « Maigre, petite (l.26), guère (l.27) », est trop diffuse.

- l.28 à 29 : Deuxième péripétie : Les maraîchers qui la suivent lui conseillent s’avancer, car selon eux, il est inutile de s’arrêter pour un alcoolique qui serait à terre.

- l.30 à 38 : Troisième péripétie : La Mère François finit par découvrir une forme noire, sur la route, et après être descendue de sa charrette, elle constate qu’il s’agit d’un homme représenté par son champ lexical : « Homme, bras (l.33), face, maigre (l.34) », tellement immobile qu’il paraît mort, comme le prouve le champ lexical de l’absence de mouvement : « Vautré, étendus, tombé (l.33), mort (l.36) », mais elle constate qu’en fait, il est en vie.

- l.39 à 42 : Quatrième péripétie : Les maraîchers s’impatientent, et la somment de repartir.

- l.43 à 65 : Cinquième péripétie

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