Le surréalisme, porteur de message

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( source : www.andrébreton.fr)

Les surréalistes organisent donc une contre exposition coloniale qui ouvre ses portes le 19 septembre 1931, son objectif est de révéler la vérité sur les colonies mais elle n’a pas eu de succès.

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(Source : etudescoloniales.canalblog.com)

La place de la femme et de l’érotisme

Ces deux thèmes ont une place importante dans le mouvement surréalisme. Grâce à plusieurs techniques comme des cadrages inhabituels ou des photomontages par exemple les premiers nus surréalistes apparaissent dans les années 1930. Les artistes se focalisent principalement sur des parties du corps comme la bouche, les yeux, les cheveux, la poitrine, le sexe, les fesses et les jambes, ils privilégient notamment les gros plans. On retrouve ce procédé de gros plans dans une publicité pour le mascara « cosmecil » d’Arlette Bernard réalisé par Man Ray. Le slogan du produit est «Pleurez au cinéma, pleurez au théâtre, riez aux larmes sans crainte pour vos beaux yeux» et pour prouver son efficacité Man Ray fait poser un mannequin, il réalise un gros plan sur ses yeux maquillés et ornés de fausses perles d’eau.

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(Source : www.manray-photo.com)

Grâce à différents supports et aux retouches la femme devient parfois méconnaissable et se transforme en véritable objet de désir et de fantasme. André Breton avait un rapport particulier à la femme et à l’érotisme, à ses yeux la femme est un être mystérieux, fascinant, séduisant et attirant mais limitée à être un objet de désir amoureux et sexuel de l’homme. Le féminisme et le surréalisme ne sauraient s’entendre car la femme y est réduite à un objet de de désir comme l’explique André Breton. La femme a un véritable rôle de muse et elle est une véritable source d’inspiration pour les surréalistes. On observe une place importante de la muse dans Facile un ouvrage né d’une collaboration entre Man Ray et Paul Éluard, l’association entre le photographe et le poète sublime l’image de la femme fantasme. On trouve dans cet ouvrage douze poèmes accompagnés de douze photographies centrées sur la figure de Nush Éluard, inspiratrice et deuxième femme du poète.

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