Le rire dans Le Misanthrope de Molière
Par Orhan • 1 Octobre 2018 • 3 026 Mots (13 Pages) • 726 Vues
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Molière n'avait pas donné à son héros un genre de vice pour rire. En fait, Alceste est probablement le personnage le plus vertueux qui soit apparu dans une comédie jusqu'à ce point. A ce point de vue, la comédie d'Alceste ne se rapporte en rien à sa vertu, mais seulement et toujours à sa raideur.
L'image d'Alceste crée dans l'assistance une sorte de sourire dans l'âme. En fait, personne n'ose rire. S'il y avait un rire du Misanthrope, ce serait un rire sans bruit, un rire à soi-même, à soi-même. La nature de ceci est particulière, parce qu'elle ne vient jamais sans créer une pensée secondaire dans le. En fait, le rire dans le misanthrope n'est rien comme le travail précédent de Molière, il n'est pas soutenu par le bon droit ou le moral. Ce rire est amoral. D'autre part, Alceste toujours refuse de rire, parce que pour lui le rire va de pair avec l'hypocrisie qu'il ne pouvait pas accepter.
Pourtant l'homme qui veut que tout le monde sur le monde soit vrai et sincère, aime précisément celle qui correspond le moins à ses idées. Cela conduisait à la bizarrerie de son amour paradoxal parce que Célimène est l'emblème de la coquette, elle est exactement opposée à Alceste. Elle aime la cour, la vie mondaine et l'art de la caresse de l'âme que son amant malgré. Extrovertie, elle aime être entourée de gens et faire tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir l'attention dont elle a besoin. Même alors, Alceste aime Célimène avec tous ses défauts, ses péchés, dans le même temps, abandonner Paris plutôt que sa maîtresse. On verra ainsi que, ne peut réformer sa maîtresse et échouer à la conserver : elle refuse de le suivre, il quitte donc Paris et sa maîtresse.
Mais en fin de compte, le public voit aussi dans ce personnage paradoxal qui ne veut que la vérité une certaine complaisance avec la société qu'il déteste. Il est tout sauf une rebelle: il est une jeune courtisane, il a montré son hésitation à renoncer à ce monde mondain dans la scène où Oronte lui propose son amitié. Il cherche dans ce monde la vérité qu'il sait trop bien ne pourrait pas être. Dans l'acte d'ouverture, avec son ami Philinte, Alceste ne veut rien entendre. Il obsédé par cet amour impossible, à la fin rester dans où il ne veut pas rester. Par cela il plaît à l'auditoire et fait rire avec la somme des paradoxes qui s'empilent, ce qui ridicule l'hypocrisie mondaine.
Alceste est aussi une neurasthénique, qui réagit mal à la tromperie dans la société, qui a les « chagrins Brusques », réactions violentes et irréfléchies suivent par période d'antonie et de faiblesse. Mais cette caractéristique à l'époque est aussi très souvent associée à des penseurs, et des grands caractères. Bien qu'il soit le personnage central du rire, il est également vu avec des yeux de pitié, attirer à lui-même l'admiration du public en dépit de ses contradictions.
En effet, avec Le Misanthrope, Molière atteint le point culminant de sa carrière, et dans le processus de celui-ci, défini un nouveau genre de comique se différencie de tous les autres genres qui lui sont précédents : c'est-à-dire Comique de ... comique ... Alors, quelle est la caractéristique du rire dans Misanthrope alors, sachant qu'il se compose d'aspect comique différent ?
Comme l'indique Michael Edwards dans son essai, Le Misanthrope pourrait être très facilement pris comme une tragédie, et en fait, les gens sont tentés de le faire, à la fin créé de nombreuses mises en scène qui enlèvent le rire de ce qui était à l'origine prévu Comme un comique. Edward a pris exemple de la mise en scène en 2000, à la Comédie-Française, Jean-Pierre Miquel a exagéré la dimension sombre de la pièce. En réalité, donner Le Misanthrope à n'importe quel lecteur, sans lui parler Son auteur, il pourrait prétendre que ce travail est une tragédie, et le rire apparaît dans le travail exactement comme il le ferait dans une tragédie magistrale. Même à la fin, à la différence de la tradition du comique de théâtre, le héros se retire non pas en triomphe, mais brisé, vaincu par son adversaire, la société qu'il a reniée depuis longtemps. Le rire dans Le Misanthrope, nous pourrions conclure alors, ne vient pas facilement ni de la même manière de celles de la comique de farce. Pour l'origine du rire dans Le Misanthrope, il y avait des explications diverses mais convergent sur la singularité, L'extrémité des caractères dans l'œuvre. Le comique, dit M. Bergson, est plutôt raideur que laideur. « Toute personne de caractère, de l'esprit ou même du corps, soyez suspecte à la société, parce qu'elle est le signe possible d'une activité qui s'endort et aussi d'une activité qui s'isole, qui tend à s'écarter du centre commun autour de la société gravitée, d'une excentricité enfin. » Quant à Edouard, Alceste ne cesse jamais d'être comique parce qu'il exagère toujours. Philinte devrait se « pendre » pour avoir embrassé chaleureusement un homme qui lui est indifférent, on ne peut concevoir la lettre de Célimène « sans mourir » et le « déchaînement de toute la nature ». Alors pourquoi il est si difficile de rire de ce « Clown » (comme Edward dit). Est-ce parce qu'il n'est pas risible ? Évidemment pas. Nous commençons à voir ici la nature ingénieuse du rire dans Le Misanthrope, parce que pour rire de notre héros, Alceste, il doit y avoir un processus de pensée. Le rire n'apparaît à aucun instant, mais il est contenu dans toute la pièce. L'absurdité de la façon dont la vertu de chaque personnage est poussée au maximum, et comme le souligne Bergson, c'est aussi la raideur des personnages qui a créé le paradoxe qui fait que le public ne peut s'empêcher de sourire. En d'autres termes, la pièce est comique, bien que nous voyions de temps en temps les attributs risibles.
« Sainte-Beuve écrit justement à cet égard :
Alceste, c’est-à-dire ce qu’il y a de plus sérieux, de plus noble, de plus élevé dans le comique, le point où le ridicule confine au courage, à la vertu. Une ligne plus haut, et le comique cesse, et on a un personnage purement généreux, presque héroïque et tragique
La nature même de ce rire est également particulière, car jamais il n’éclate franchement et sans arrière-pensée ; depuis l’origine, la critique parle ainsi de comique plaisant, sérieux, ou, comme Donneau de Visé, de « rire dans l’âme ». Cette difficulté
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