Le Malade imagnaire de Molière 1672
Par Andrea • 24 Août 2018 • 799 Mots (4 Pages) • 407 Vues
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Une critique de la société
Molière se moque fort de l’angoisse de tomber malade, l’hypocondrie, incarnée par Argan. Il représente l’hypocondriaque qui se sent menacé par la maladie ou même par la mort : « Je ne m’étonne pas si je ne me porte pas si bien ce mois-ci que l’autre » (acte I, scène 1) ou dans la même scène : « Ah ! mon Dieu, ils me laisseront ici mourir ». Argan projette toutes ses angoisses dans la maladie imaginée.
Le corps médical, déterminé de soigner Argan, est composé de Monsieur Purgon, des deux Diafoirus et de M. Fleurant, l’apothicaire. De l’un côté ils se présentent de façon très noble en portant des costumes en noir mais de l’autre côté Molière les présente comme des caricatures : les médecins font des diagnostics superficiels et même ridicules, ce qui montre l’incompétence qui se dissimule derrière de grands mots savants (« bradysepsie », « dyspepsie », etc.). Toinette et même Argan se révèlent être de meilleurs médecins que les professionnels. Dans l’ensemble, la médecine semble pouvoir certes soulager mais non guérir. Molière a créé une satire de la médecine en montrant la vanité et cupidité des médecins, mais aussi la naïveté de la société qui leur fait confiance.
La comédie de Molière et ses particularités
Molière rompt avec les fondements mêmes de la poétique aristotélicienne, en composant une pièce de théâtre en trois actes et non pas en cinq actes comme les règles classiques le prévoient, la poétique d’Aristote au fond. Il invente ainsi pour la comédie tout à la fois de nouvelles techniques de composition, de nouveaux modes de cohérence et de nouvelles procédures de réception.
La grande comédie, cherche, en divertissant le public, à instruire et appeler à la société du 17ème siècle en dénonçant les mœurs des différentes catégories sociales et en utilisant un langage familier assez accessible.
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