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du rhinocéros. Par la suite, il y a, représentant la bêtise humaine, toute la population qui représente qui se pose des questions sur le nombre décornes de l’animal. Pour lonesco, cette illustration de la petite ville est une représentation du totalitarisme puisqu’elle évoque un effet de masse les personnages tertiaires ayant seulement des fonctions (pas de noms). Quand Jean dit à Bérenger : «vous n’existez pas, mon cher, parce que vous ne pensez pas! Pensez et vous serez» (p.33), un aphorisme est utilisé par l’auteur pour illustrer le côté pédant de Jean. Bérenger est ami avec Jean, mais il est complètement son opposé puisque Jean, lui est un être dogmatique qui incarne l’autorité et la raison. Béranger se sent désarmer de ne pas être comme Jean. Pendant que Jean représente le conservatisme, lui représente le changement.

Pour conclure, dans la pièce étudiée, Eugène lonesco exprime la déchéance humaine liée au nazisme, qui souhaite un pays totalitarisme. Cette œuvre est donc une interprétation personnelle de celui-ci. Dans ce texte, l’auteur a démontré que lorsque l’on assiste à la métamorphose d’une collectivité, une certaine confusion risque de s’installer. En effet, d’un côté il y a Jean, un homme intolérant représentant la bêtise humaine et de l’autre côté, il y a Bérenger, Un homme de bon sens. À un certain point, devant tous les autres qui seront devenus rhinocéros, l’homme de bon sens se retrouve seul. Selon l’auteur, le totalitarisme transforme les hommes en monstre. Dans la peste, Camus laissait entendre qu’un monstre sommeille dans chaque homme. Sur ce point, les œuvres existentialistes et celles de l’absurde semblent se ressembler.