Exemple de question de corpus
Par Plum05 • 2 Décembre 2017 • 918 Mots (4 Pages) • 1 115 Vues
...
Flaubert et Maupassant, nous parle du mariage d’une manière plus dramatique puisqu’il compare les rêves idylliques des jeunes mariées, Mme Bovary « songeait quelquesfois que c’était là pourtant les plus beau jour de sa vie », « Jeanne se reprenait à rêver » à la réalité déchirante qui les rattrape d’ailleurs bien vite, et où l’on voit que leur condition de femme n’est pas à la hauteur de leur espérance, Jeanne par exemple « ne disait rien, afin d’éviter […] les querelles, mais souffrait comme de coups d’aiguille à chaque nouvelle manifestation d’avarice », Mme Bovary elle, est alors « enfermée dans sa tristesse » et « à mesure que se serrait d’avantage l’intimité de leur vie, un détachement intérieur se faisait qui la déliait de lui », ainsi plus le mariage avance, moins bien les femmes se portent dans leur ménage.
On notera aussi que dans « Une vie », il s’agit du seul cas où l’on a affaire à un « mariage d’amour » même si au final, comme les autres, Jeanne « déchante » « dès les premiers mois de son mariage ».
Ainsi une image péjorative du mariage et ressort de ces textes puisque contrairement à leur attente il est décevant pour les femmes, et est donc ainsi critiquer par les auteurs.
Aussi, on retrouve une image dégradante de la condition féminine puisque les femmes face à l’autorité de l’homme dans le foyer, lui doivent obéissance et soumission, tandis que les époux abusent de ce pouvoir puisqu’il y a pas d’amour de leur part dans le mariage. La femme est ainsi vu comme « une affaire » et panse son chagrin dans de court instant de rêve.
On comprend qu’au XIXe siècle, le destin d’une femme du peuple est irrémédiable, tel une fatalité et que les femmes vivent en dépend de ce destin, le subit, ce qui leur coûte le bonheur d’une vie.
...