Dissertation Colonel Chabert

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a pu éprouvée au courant de sa vie :

Mais un observateur, et surtout un avoué, aurait trouvé de plus en cet homme foudroyé les signes d’une douleur profonde, les indices d’une misère qui avait dégradé ce visage, comme les gouttes d’eau tombées du ciel sur un beau marbre l’ont à la longue défiguré.

La comparaison du visage du colonel à un beau marbre sur lequel des gouttes sont tombées pendant longtemps permet d’illustrer l’état désespéré du vieillard. Effectivement, cette citation fait directement référence au colonel, un être avec le caractère très dure comme le marbre, mais qui avec les années, a rencontré plusieurs obstacles sur son chemin (« les gouttes d’eau »), faisant ainsi détériorer son état physique peu à peu jusqu’à le rendre avilissant et même épeurant pour les gens de la société. Ce caractère se dégradant un peu plus chaque jour et qui fait en sorte que la société l’ignore en révèle beaucoup sur le caractère froid de l’enterré. En effet, on peut directement constaté que Balzac, par la description qu’il fait du colonel, veut nous en apprendre beaucoup sur son impression de celui-ci avant même de connaître sa misérable aventure de vie :

« Le colonel Chabert était aussi parfaitement immobile que peut l’être une figure en cire [...] Le visage pâle, livide, et en lame de couteau, s’il est permis d’emprunter cette expression vulgaire, semblait mort. »

Dans ce passage, plusieurs expressions se rapportant au champ lexical de la mort («immobile», «visage pâle», «lame de couteau», «mort») illustre à quel point le colonel n’a rien d’un humain ordinaire. À son propre malheur, on pourrait le qualifier de mort-vivant tellement il est déshérité de sentiments. Le pauvre mendiant est tant détruit par la vie qu’il n’y retrouve même plus la capacité d’agir et de vivre comme un individu normale en société, il est froid si on ne peut dire mort.

Dans l’extrait 2 « La résurrection » du roman d’Honoré de Balzac, l’auteur exprime clairement le rejet du Colonel Chabert causé par la nouvelle ère de la Restauration. Pour ce faire, Balzac… . C’est ainsi que l’auteur démontre que la société parisienne a des valeurs humaines totalement contraires au personnage principale en présentant ces citoyens comme des gens matérialistes qui font en sorte de diviser la population en deux, soit les riches et les pauvres. Par les aventures et les rencontres du colonel, l’auteur exprime parfaitement la dégradation de l’état physique et mental de celui-ci en décrivant principalement les dommages que la vieillesse ont pu lui causer et en conséquent, son caractère très froid. Le point de vue de Balzac à ce qui concerne concerne le sujet de la Restauration, n’est pas nécessairement propre à cette époque. Aujourd’hui au XXIe siècle, plusieurs gens peuvent affirmer être matérialisme, puisque nous vivons en plein coeur d’une société de consommation. Le nouvel Iphone, le nouveau jeu vidéo, la nouvelle montre, une petite voix au plus profond de notre âme nous dit souvent qu’il veut le posséder. Cela appuie donc le point de vue de Balzac à propos d’une société matérialiste et ces effets.