Diderot, "supplément au voyage de Bougainville"
Par Christopher • 9 Mars 2018 • 1 076 Mots (5 Pages) • 695 Vues
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- Liberté → « nous sommes libres » l.22
Liberté = copropriété, mode de vie personnel..
Liberté ≠ « esclave » l.30 (opposition)
- Tolérance → « nous avons respecté l'image qui est en toi » l.35
- Simplicité de la société = pas de besoins superflux. → « Tout ce qui est nécessire et bon nous le possédons » l.38
Nature leur suffit ; tous les besoins sont satisfaits → « Lorsque nous avons faim ; nous avons de quoi manger ; lorsque nous avons froid, nous avons de quoi nous vêtir. » l.39-40
Simplicité = bonheur → « laisse-nous reposer » l.46
Pour Diderot, vie naturelle est positive.
III -
Enfin, Diderot fait reposer son argumentation sur une force oratoire.
- Opposition des deux peuples :
Chiasme → « elles sont devenues folles dans tes bras ; tu es devenu féroce entre les leurs » l.20
Vieillard cherche à mettre les Européens à la place des Tahitiens.
Questions fin du texte = vieillard sûr de lui + questions rendent le discours vivant.
- 3 parties dont 2 dans le discours :
- Portrait du vieillard = l.1 à 6
Pronom « il » + « c'est un vieillard qui parle »
Il s'attendait à l'arrivée des Européens → « sans marquer ni étonnement, ni frayeur[...] » l.2
Ne porte aucune attention envers colons mais ne proteste pas non plus → « il leur tourna le dos et se retira dans sa cabane » l.3
Départ des Européens = Tahitiens « accouraient en foule sur le rivage, s'attachaient [aux vêtements de Bougainville]» + « pleuraient » MAIS vieillard en colère.
- Vieillard s'adresse aux Tahitiens → « Pleurez, malheureux Tahitiens ! » l.7
« Vous » = Tahitiens ≠ « Ils » + « eux » = Européens (« hommes ambitieux et méchants ») → « un jour vous servirez sous eux » l.11
- Vieillard s'adresse à Bougainville → « Puis s'adressant à Bougainville, il ajouta : »
« Nous » = Tahitiens + Vieillard ≠ « Tu » = Bougainville (« chef des brigands » → « nous sommes heureux ; et tu ne peux que nuire à notre bonheur » l.16
CCL -
Pour conclure, dans ce texte Diderot oppose deux sociétés complètement différentes : une société colonisatrice, violente, injuste et basée sur le bonheur superflu (les Européens) et une société basée sur la liberté, la tolérance, la simplicité et l'innocence. Il écrit donc un blâme des Européens et un éloge de la vie naturelle. Le texte s'appuie aussi sur une force oratoire. On retrouve les idées des Lumières chères à Diderot : liberté, égalité et tolérance.
Diderot explicite l'idée que ce qui est naturel est bon mais cette réflexion donne lieux à un débat au XVIIIème siècle.
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