Devoir 3 culture générale et expression
Par Stella0400 • 11 Février 2018 • 1 171 Mots (5 Pages) • 739 Vues
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Dans l’article de Jacques Voicenet intitulé « le banquet Chrétien au Haut de Moyen Age » explique que la générosité de l’hôte envers ses convives. Dans l’Assommoir d’Emile Zola, dans la chapitre La fête de Gervaise, l’auteur raconte un repas festif de la classe ouvrière. Puis l’article de Jacqueline lalouette montre la séparation homme-femme lors des banquets. Enfin, dans un extrait de texte de l’Homme et le Sacré écrit par Rogers Caillois, il explique l’excès fait partie de la loi d’un repas festif.
Dans un premier temps nous aborderons les caractéristiques d’un repas festif puis dans un deuxième temps nous parlerons du lien des classes sociales et des comportement alimentaires.
Tout d’abord, les caractéristiques d’un repas festif sont les comportements alimentaires générés par la prise de nourriture.
En effet, c’est dans la description de l’abondance des plats lors d’un repas festif, qui représente un point commun entre les auteurs. Ainsi les plats sont abondants, nourrissants: Zola s’accordent avec Caillois. C’est l’occasion de se goinfrer et de boire jusqu’à ivresse pour changer du quotidien alors que Lalouette, fait une énumération des plats mais aussi un certain raffinement dans les choix des plats « 90 pièces de boeuf, les 90 pièces de veau, les 42 gigots, les 14 têtes de veau, les 30 saumons, les 3000 bouteilles de vin etc ».
Ensuite, une autre des caractéristiques d’un repas festif sont la distinction entre les sexes. En effet, certains textes montrent bien cette distinction notamment dans le texte de Lalouette, il montre qu’avant la révolution de 1848 les femmes et les hommes étaient séparés lors d’un repas festif cependant elles avaient « un poste d’observation » pour voir le banquet tandis que dans l’Assommoir de Zola suit l’avis Caillois c’est à dire que les hommes et les femmes sont mélangés à table.
Enfin, Zola rejoint Voisenet car ils mettent en avant le besoin d’intimité lié au repas, les classes populaires souhaitent être dans un contexte de convivialité et dans la décontraction, de même pour Voisenet où il choisit un jour particulier « le jour du soleil arrive » et « en ce jour mes parents et mes amis seront invités dans ma maison »
L’abondance, le besoin d’intimité semblent être les caractéristiques des comportements alimentaires aussi bien qu’au XIXème jusqu’à maintenant.
De plus, nous observons les relations entre les comportements et les classes sociales des convives.
En effet, l’intimité souhaité par la classe populaire aujourd’hui ou il y a deux siècles. Zola approuve Caillois puisque un repas festif est le reflet à une certaine liberté, où l’on peut un temps s’évader du quotidien. Caillais donne même la définition de la fête « la fête se définit toujours par la danse, le chant, l’indigestion de nourriture, la beuverie. Il faut s’en donner tout son soûl, jusqu’à s’épuiser, jusqu’à s’en rendre malade »
Enfin, on revendique donc notre appartenance à une classe sociale.
En effet, Voisenet et Lalouette fait la même constatation pour les classes les aristocratique. Cependant, il s’agit aussi de montrer leurs supériorités par rapport aux convives.Par exemple dans l’extrait de Voisenet, le riche barbare du pays de Trèves « le maitre peut exhiber une table véritablement royale et toute la splendeur de la protestas. »
On peut donc en conclure que le comportement alimentaire est le reflet d’une classe social.
En conclusion nous pouvons dire que les caractéristiques d’un repas festif est l’abondance de nourriture et d’alcool dans un endroit intimiste. Du XIX jusqu’à aujourd’hui, nous pouvons voir que la définition du repas festif restent identiques. Il s’agit avant tout de générosité, convivialité et d'amusement que de la classe social. On peut dire que un repas festif peut aujourd’hui
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