Corpus la lecture est ici montée sous un jour favorable ou pas ?

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-Yann je vais te venger, je te le jure, il n’avait pas le droit de prendre ta vie !

La tête de Yann tombe dans mes bras. Il est mort, je place une bombe sur le mur, regarde une dernière fois mon ami, et cours vers la fourgonnette avec laquelle nous retournons au QG. La maison explose derrière nous, ne laissant aucune trace….

2 Laure Duval

Après les derniers évènements et les dernières paroles de Yann, je décide de ne parler de cette « mission secrète » à personne. Il faut maintenant passer à l’interrogatoire de Laure. Elle a pu entendre des informations importantes sur Erickson. Il nous avait échappé comme d’habitude.

-Salut ! Ça va ? Tu arrives à te remettre de tes émotions ?

Contre toute attente, elle se leva et avança vers moi. Elle plongea ses yeux dans les miens. Je n’avais jamais fait attention mais la fille du directeur des services secrets français a de très beaux yeux. Ils sont marrons noisette avec des reflets jaunes orangers près de la pupille. Soudain elle me prit dans ses bras et me chuchota quelque chose à l’oreille.

-Ca va aller ? Je suis désolé pour voter meilleur ami. Si vous avez besoin de quoique ce soit. Je vous suis redevable a jamais.

Je sentis l’odeur fraîche de son haleine caresser ma joue. A ce moment difficile de ma vie il est fort agréable de sentir qu’une personne est là pour nous.

-Merci beaucoup madame.

Dis-je tout bas.

-Appeler moi Laure s’il vous plaît.

-Très bien. Avez-vous des renseignements sur votre agresseur ?

Elle sortit alors une cigarette d’un étui en cuir rouge avec le nom de la marque écrit en lettres d’or dessus. Elle prit alors son briquet et alluma sa cigarette. Elle prit une bouffée et me regarda en soupirant. Chaque fois qu’elle tirait sur sa cigarette, Laure semblait se détendre, rependre petit à petit des couleurs et seulement je me rendis compte que c’était une très jolie femme. Laure a les cheveux châtains-clair avec quelques mèches blondes qui lui tombe sur le visage. Les pommettes hautes et un petit nez, c’est une femme de taille moyenne.

-Bien sûr que j’ai des infos Antoine.

J’entendais dans sa voix un sentiment de puissance qui m’inquiétait beaucoup. Je me demandais comment elle connaissait mon prénom mais je me suis rappelé rapidement qu’elle était un agent de la DGSE en plus d’être la fille du directeur.

-On va trouver un terrain d’entente, j’ai entendu que votre ami vous a confié une mission. Vous n’en avez parlé à personne évidement mais si vous ne voulez pas que je le fasse il va falloir m’emmener avec vous pour cette mission.

A ces mots, je panique, je m’énerve.

-Vous n’imaginez même pas ce que vous dites ! Vous n’avez pas le droit de dévoiler l’existence de cette mission à mes collègues et aux vôtres car c’est à moi de venger mon ami !

- Alors emmener moi avec vous ! J’ai aussi des choses à comprendre sur ce que m’a fait Erickson.

-Comment ça ce qu’il vous a fait ?

-Vous voulez mes infos ? Collègue.

Elle prononça le mot collègue avec un certain sarcasme. Elle me confia une carte de visite avec un numéro écrit à l’encre dessus. Elle me laisse jusqu'à minuit pour décider si je la prends avec moi ou si elle me dénonce. Elle sort de la salle d’interrogatoire. Je décide de rentrer chez moi.

A minuit je décide de l’appeler pour lui donner ma réponse. Je suis d’accord pour qu’elle m’accompagne à condition que toutes informations soient partagées et qu’elle n’empêche pas l’avancée de ma « mission ». Je lui donne rendez-vous demain au parking de chez moi pour partir en direction de Bordeaux. Le premier endroit important pour Yann et moi est évidemment le restaurant chinois sur les quais de Bordeaux où nous avons maintes fois mangé.

3 Le départ

2 août 2015

5h30

Ce dimanche matin, une petite brise d’été agréable vient caresser la peau de Antoine. Il est debout près de son véhicule. Il n’a pas dormi de la nuit. Il n’a fait que regrouper un maximum d’information sur une clé USB pour que les informations soient plus transportables. Grâce aux cours d’informatiques que lui avait donné Matthieu il a pu hacker les archives du FBI, de la DGSE, de la CIA et du 36 quai afin de récupérer un maximum d’informations sur son ennemi.

Il habitait dans un endroit isolé de tout. Avant que son ami n’arrive il décida d’aller récupérer leurs armes. C’est la dernière chose qu’il devait faire. Il entra dans son garage et souleva une trappe. Il descendit dans un bunker et se retrouva face à une porte blindée. Il tapa son code sur l’écran tactile et la première porte se déverrouilla. Il y a ensuite une deuxième porte à déverrouiller mais celle-ci avec un scanner rétinien. Après avoir passé ces deux niveaux de sécurité, il se retrouva dans un hangar. Le hangar était spacieux et en tôle métallique. Le genre de hangar que l’on peut voir dans les films. Il y avait plusieurs boutons. Tout d’abord il actionna le bouton « Arme de poing », une table sortit du sol et vint se placer devant Antoine. Il choisit 4 armes de poing et 8 chargeurs. Il les plaça dans son sac à dos. Il appuya ensuite sur le bouton « Armes lourdes » où il prit deux Famas, deux M-16 et un lance-roquette. « On sait jamais » pensa-t-il. Il faudra peut-être se sortir de situation critique.