Comment est présentée la lecture dans les textes du corpus?
Par Matt • 11 Septembre 2018 • 966 Mots (4 Pages) • 454 Vues
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« baisers », « trouble du cœur », « nacelle au clair de lune ». Elle s’imagine donc une vie parfaite qui est en fait irréalisable. Ainsi, on peut voir que la lecture de certains livres a aussi une influence sur la société.
En second lieu, on remarque que l’extrait de Fahrenheit 451 de Ray Radbury se détache des autres textes. En effet, celui-ci a une thématique plus ou moins différente ; l’influence de la lecture sur la société. Alors que les trois autres protagonistes des textes précédents s’imaginent être à la place des personnages de leur lecture. Tout d’abord, on observe le champ lexical de la paix « sérénité », « paix », « à la porte, les querelles », « heureux ». D’après Beatty, pour vivre en paix, il faut éliminer toutes les choses dérangeantes, ici les livres. Ainsi, l’auteur met en place une véritable contre-utopie qui illustre l’actualité de l’époque contrairement aux autres textes, qui eux présentent la lecture comme utopique. On remarque aussi une accumulation de questions rhétoriques « Je veux être heureux disent les gens. Eh bien, ne le sont-ils pas ? », « Ne veillons nous pas à ce qu’ils soient toujours en mouvement, à ce qu’ils aient des distractions ? », « Nous ne vivons que pour ça non ? », « Pour le plaisir, l’excitation ? ». Ici, la responsabilité des sapeurs-pompiers est d’éliminer les sources de savoir, afin d’égaliser la population. Les livres dérangent le peuple et donnent la fausse impression que les auteurs de livres sont plus intelligents que la population moyenne. On aperçoit aussi dans cet extrait, le champ lexical du feu, à travers les termes suivants : « brûlons-le », « incinérateur », « poussière noire », « feu ». Le feu, étant le seul élément sans retour. Ainsi le fait de brûler les livres garanti donc leur mort éternel. Tout compte fait, on remarque effectivement que ce dernier extrait a une influence très péjorative de la lecture sur la société.
Pour conclure, à travers ces quatre textes de corpus, Miguel de Cervantès, Gustave Flaubert et Jule Vallès nous donnent une vision utopique à travers les personnages de Don Quichotte, Emma et de l’enfant tandis que Ray Radbury au contraire dénonce les mœurs de la société de l’époque.
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