Cned devoir 1 premiere année

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adolescents, en 1890 on assiste à un renforcement disciplinaire, les enfants qui ne sont pas assez disciplinés seront envoyés dans l’armée.

C’est alors vers la fin du XIXème siècle et début XXème siècle, que des mises en places vont être faite, on accorde une importance à l’éducation et à la protection des enfants, ce n’est qu’en 1912 qu’une loi va être mise en place, le premier tribunal pour enfants, un travail psychologique va être mise en place sur les délinquants.

En 1925, le journaliste Louis Roubaud dénonce les conditions des colonies pénitentiaires, qu’il va publier dans un ouvrage en 1925, il y aura des campagnes de presses menés par un autre journaliste, Alexis Danan, dénonçant la révolte des pensionnaires de la maison de redressement de Belle-Ile-en-Mer, c’est en 1934 que des projets d’assistance éducative vont être mise en place, les mineurs vont également pouvoir se déplacer librement. Entre 1937 et 1938, la première réforme va permettre aux mineurs délinquants d’être réinscrits dans un cycle pédagogique normal.

Il aura fallu de nombreuses années à ces institutions pénitentiaires pour devenir des centres d‘éducation indépendants.

4. Comparaison de documents

Nous pouvons voir qu’à travers ces trois documents, le thème commun est la délinquance chez les jeunes dans les maisons de redressement. Belle-Ile en mer reste l’endroit qui a le plus inspiré ces écrivains, en effet le premier document est un poème de Prévert intitulé «la chasse à l’enfant» celui ci nous parle des jeunes pensionnaire de la maison de redressement à Belle-Ile, le Téléfilm « Les vauriens » retrace la douloureuse histoire des colonies pénitentiaires sur cette île, et pour finir l’écrivain Bourquin nous en parle aussi dans son article.

Dans ces différents documents, les auteurs nous parlent des jeunes délinquants souvent surnommés par «enfant», ils ont souvent des surnoms péjoratif , dans le poème de Jacques Prévert ils sont surnommés « voyou, bandit , voleur », dans le texte de Jacques Bourdin on utilise « les criminel-né » ou bien encore « les vagabonds », ces enfants sont confrontés à de véritables criminels, ils sont exclus de la société, souvent abandonnés par leurs parents, les enfants vivent alors dans un état de peur permanent, la violence et la maltraitance entrainera parfois la mort de enfants dans l’indifférence totale.

Dans ces documents on nous parle également des conditions de vie horrible que subissent ces jeunes dans les maisons de redressement, d ‘après Bourquin les dortoirs ressemblent à des cages à poules grillagées, il faut « soumettre l’enfant », si les enfants ne sont pas assez disciplinés ils renforcent le dressage, ces enfant vivent dans la peur, ils sont également isolés et n’ont aucun contact avec la société.

Les différents auteurs ont voulu nous montrer ces conditions horribles que subissais ces enfants, à l’époque la société était en accord avec ce système, en effet dans le poème de Prévert les touriste, artiste aidaient les policiers a retrouvé les enfants qui s’étaient évadés, Bouchez lui nous parle « d’une indifférence générale » de la part des citoyens. C’est seulement à la fin du XIX et début XX que l’éducation et la protection des enfants aura une place dans la société, c’est alors avec la loi de 1912 que le premier tribunal pour enfant verra le jour, malheureusement cela n’aura aucun effet sur les colonies pénitentiaires, de nombreuses campagnes de presses seront mise en place afin de dénoncer ces centres pénitentiaires.

On peut s’apercevoir qu’à travers ces documents, les centres pénitentiaires ont eu de nombreux impacts et effets négatifs sur ces jeunes. L’emprisonnement et les conditions qu’ont subit ses enfants ne leurs permettent pas de s’intégrer dans la société, au contraire ils vont chercher à fuir et a se révolter, les première réformes auront lieu en 1937-1938, ces mesures permettrons à ces enfant d’avoir