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Fiche de lecture, La peau de chagrin, Balzac, 1831

Par   •  14 Juin 2018  •  1 976 Mots (8 Pages)  •  1 264 Vues

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lorsqu’elle sera elle aussi très riche.

Pauline Gaudin

Au cours du récit elle est souvent assimilée à un ange, un idéal, elle est en

effet douce, belle, tendre, gentille et éperdument amoureuse de Raphaël. Elle possède une chevelure brune ainsi que des yeux noirs. Elle est très sensible à la musique qui lui sera enseignée par Raphaël. Bien qu’elle l’aime elle refuse de lui avouer son amour et lui donnera même de l’argent pour lui permettre de séduire Fœdora. Tout d’abord pauvre au début du roman, elle devient très riche et finit par épouser Raphaël.

Fœdora

Présentée au début de l’œuvre comme la femme « à la mode » de Paris,

elle est très riche et possède près de quatre-vingt mille livres de rentes. Elle est d’origine russe. C’est une femme très belle avec beaucoup de grâce mais elle est très froide et est indifférente à l’amour, en effet beaucoup d’hommes comme Raphaël se sont épris d’elle mais elle n’a manifesté aucun sentiment particulier pour eux. Elle est le seul personnage du roman à ne connaître aucune évolution, elle reste la même du début jusqu’à la fin, c’est-à-dire insensible; c’est pourquoi elle est assimilée à la société qui elle aussi n’évolue pas.

Personnage préféré

Le personnage que j’ai le plus apprécié dans cette œuvre est Pauline, en

effet, de par sa douceur et sa gentillesse elle est un personnage très attachant. Étant pauvre au début de l’histoire elle ne peut apporter l’amour que cherche Raphaël et tente donc de l’aider financièrement à séduire la comtesse, ce qui montre sa gentillesse. Enfin à la fin du récit elle tente de se suicider afin que Raphaël ne meurt pas ce qui souligne bien son amour pour lui et sa volonté de protéger les personnes qu’elle aime.

Le décor

Le décor de cet ouvrage est un décor réaliste, il s’agit principalement de

Paris au XIX ème. Il permet d’opposer les différents milieux sociaux, mais également de montrer l’ascension sociale de Raphaël qui au début du récit est très pauvre et s’installe dans une vieille mansarde de l’hôtel Saint-Quentin qui est décrit comme horrible et sale « Rien n’était plus horrible que cette mansarde aux murs jaunes et sales qui sentait la misère; la toiture s’abaissait régulièrement » (page 170)

Tandis qu’à la fin du récit il devient riche grâce à la peau de chagrin. Il vit

alors dans un bel hôtel particulier, prend le nom de marquis et est servit par un fidèle valet « M le marquis a fait acheter cet hôtel qui appartenait précédemment à un duc et pair; il a dépensé trois cent mille francs pour le meubler » ( page 274) Nous pouvons ainsi voir le contraste entre ces deux milieux sociaux diamétralement opposés.

La tonalité et l’atmosphère

Balzac dans cette œuvre emploi un registre fantastique, notamment pour

décrire l’apparition du vieil antiquaire qui est décrit comme un être surnaturel pour ainsi créer une atmosphère fantastique. Mais il décrit également les différents décors avec une très grande précision pour au contraire créer une atmosphère réaliste. De plus, il emploi le registre comique lorsqu’il décrit l’orgie pour ainsi se moquer des bourgeois qui sous l’emprise de l’alcool ne peuvent formuler une seule réflexion intelligente.

Le style

L’auteur a tout d’abord choisi d’alterner les différents points de vue, en effet

dans les premières pages du récit il emploi le point de vue externe où il ne fait que décrire comme s’il était extérieur à la scène, pour ne pas révéler l’identité du personnage provoquer un effet de suspense sur le lecteur.

Tandis qu’il emploi le point de vue interne lorsque Raphaël raconte sa vie à son ami ce qui nous permet ainsi de plonger dans ses pensées. Mais il emploi également le point de vue omniscient car il connait la vie et les sentiments de tous le personnages, comme l’amour que ressent Pauline pour Raphaël.

L’alternance entre le récit et les dialogues permettent de rendre ce dernier

plus vivant et donne également un caractère plus réaliste.

Les descriptions dans l’œuvre balzacienne sont très nombreuses de plus,

l’abondance de figures de styles comme des métaphores, des comparaisons et des accumulation donne un aspect très poétique au récit « ces alternances de silence et de bruit eurent une vague ressemblance avec une symphonie de Beethoven » (page 137) « l’imagination la plus vagabonde, le cœur le plus amoureux, l’âme la plus tendre, l’esprit le plus poétique » (page 151).

La place de l’œuvre

Paru en 1831, l’œuvre retrace les mois qui ont suivit la révolution de juillet

1830. Comme évoqué précédemment, Fœdora qui représente la Société n’a pas évolué, L’auteur cherche donc à démontrer que malgré la révolution de 1830, la société n’a pas changé.

Cet ouvrage est un roman de l’actualité de 1831, comme le présente la

première phrase du texte « Vers la fin du mois d’octobre dernier ». Lors de sa publication en 1831, l’œuvre connait un succès immédiat et elle est rééditée de nombreuses fois.

Avis personnel et citations

Cet œuvre m’a beaucoup plu, en premier lieu pour le caractère fantastique

de cette peau de chagrin qui est plutôt inhabituel chez Balzac, qui est reconnu pour être un romancier réaliste. Mais ce qui est fondamental dans cette œuvre est le sujet évoqué, c’est un sujet intemporel qui aujourd’hui encore mérite réflexion ; « faut-il vivre une vie avide de désirs qui nous entrainerait à une mort précoce ou bien vivre une vie longue mais sans aucune avidité? » Ce roman nous amène à nous poser des questions sur nos désirs ce qui est

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