Fiche de lecture Balzac et la petite tailleuse
Par Orhan • 9 Mars 2018 • 1 010 Mots (5 Pages) • 671 Vues
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petite tailleuse chinoise : Elle est couturière, son père est le tailleur de la région.
Le tailleur : C’est le père de la petite tailleuse. Il se dirige de village en village avec sa machine à coudre pour rendre service aux familles qui en ont besoin.
Le binoclard : C’est un adolescent de dix-huit ans, ami de Luo et Ma. Il est myope qui le laisse presque aveugle sans ses lunettes.
La mère du binoclard : poétesse, très belle et riche. Elle pratique le tricotage tout en composant des poèmes dans sa tête.
Le vieux meunier : Il est pauvre, alcoolique, connaît toutes les chansons appréciées de la région.
Les lieux : la montagne du Phoenix du Ciel
Citations clefs
:(P19) « nous fûmes surpris de voir comment le réveil prit su les paysans un véritable pouvoir, presque sacré. »
(P35) « chaque panier qu’on sortait du fond de la galerie (mine) devenait pour nous une sorte de roulette russe. »
(P36) « je fixais le sol : sous la lumière vacillante de ma lampe à huile, je voyais une pauvre fourmi qui grimpait lentement, poussée par la volonté de survivre. »
(P130) « Le comte de Monte Christo… Je fus même agréablement surpris, en racontant l’histoire, de voir apparaître dans toute son évidence le mécanisme du récit, la mise en place du thème de la vengeance, les ficelles préparées par le romancier, qui s’amuserait plus tard à les tirer d’une main ferme, habile, souvent audacieuse »
(P180) « Bien que l’opérée eut quelques difficultés à marcher, son soulagement à l’instant de sortir de l’hôpital ressemblait à celui d’un prévenu menacé de la peine perpétuelle, et qui, reconnu innocent, quitte le tribunal. »
Sélectionner un passage :
« Nous nous approchâmes de la valise. Elle était ficelée par une grosse corde de paille tressée, nouée en croix. Nous la débarrassâmes de ses liens, et l’ouvrîmes silencieusement. À l’intérieur, des piles de livres s’illuminèrent sous notre torche électrique ; les grands écrivains occidentaux nous accueillirent à bras ouverts : à leur tête, se tenait notre vieil ami Balzac, avec cinq ou six romans, suivi de Victor Hugo, Stendhal, Dumas, Flaubert, Baudelaire, Romain Rolland, Rousseau, Tolstoï, Gogol, Dostoïevski, et quelques Anglais : Dickens, Kipling, Emily Brontë... - Quel éblouissement ! - Il referma la valise et, posant une main dessus, comme un chrétien prêtant serment, il me déclara : Avec ces livres, je vais transformer la Petite Tailleuse. Elle ne sera plus jamais une simple montagnarde. »
J’ai vraiment apprécié ce roman, car il m’a permis de comprendre ce que pouvaient endurer les Chinois sous le régime de Mao: le travail inhumain dans les mines de charbon, la "rééducation", l’interdiction de posséder des livres, surtout s’ils proviennent d’Occident, l’interdiction de se marier avant vingt-cinq ans, ce contrôle quasi absolu de la vie privée ...
De plus, l’écriture simple et la naïveté des personnages rendait le récit très émouvant.
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