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Réecriture d'un passage - Manon Lescaut

Par   •  20 Avril 2018  •  1 142 Mots (5 Pages)  •  641 Vues

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du jeune homme et de la jeune femme.

« Vous ne pouvez partir au couvent ! je vous veux à mes côtés ! Comment notre amour pourrait il triompher si vous prêter serment à notre Seigneur ? » s’écrit a t il afin de combattre la cruelle intention des parents de la jeune fille par l’éloquance de son amour naissant pour elle.

« Vous ne pouvez obéir, comment pourrais-je vivre dans le regret jusqu’à la fin de ma misérable vie qu’elle serait devenue sans vous ? Même le Ciel ne serait l’accepter !» reprit Des Grieux.

« Et vous ? Pensez à vous ? Que serait une vie pour une jeune fille de 15 ans dans un couvent ? Profitez et jouir de la vie qui nous ai offerte n’est donc pas le sens de notre vie ? Je vous assure, ces choses ne vous seront alors plus possible la bas et cela pour le restant de vos jours !

Manon comprit que l’opportunité était là. Elle l’a trouva plutôt rapide et facile.Heureusement pour elle, la tromperie et le mensonge lui sont aussi habituelles que faciles.

« Je ne sais pas trop, je ne prevoie que trop le fait que je serais malheureuse mais ceci est apparemment la volonté du Ciel puisqu’il me laisse nul de moyen de l’éviter. » dit elle après un moment de silence et n’affectant ni rigueur ni dédain.

Par la douceur des ses regards, l’air charmant de tristesse en prononçant ses paroles, ou plutôt l’ascendant de sa destinée qui l’entraînait à sa perte , ne permirent pas à Des Grieux de balancer un moment sur sa réponse. Des Grieux l’assurai que, si elle voulait faire quelques fond sur mon honneur et sur la tendresse infinie qu’elle lui inspirait déjà, qu’il emploirait sa vie pour la délivrer de la tyrannie des ses parents, et pour la rendre heureuse. A cet instant, Des Grieux, s’est étonné mille fois, en y réfléchissant, d’ou lui venait alors tant de hardiesse et de facilité à s’exprimer ; mais on ne ferait pas une divinité de l’amour, s’il n’opérait souvent des prodiges. Il ajouta alors milles choses pressantes. La jeune fille savait bien que l’on est point trompeur à son âge, que Des Grieux était aussi honnête que déterminé. Soulagée, ravie et triomphante, la jeune fille se sentait revivre et libérée de cette contrainte qui l’avait hanté durant tout son voyage. Elle croyait alors être redevable à Des Grieux, de quelque chose de plus cher que la vie. Ce dernier lui répétai qu’il était prêt à tout entreprendre, mais n’ayant point assez d’expérience pour imaginer tout d’un coup les moyens de la servir, à cause de son manque d’argents, il s’en tenait à cette assurance générale, qui ne pouvait être d’un grand secours pour elle et lui. Son vieil Argus, surveillant de la jeune fille depuis quelques mois, était venu les rejoindre, Des Grieux, anxieux, pensait que ses espérences aller échouer et la jeune fille son opportunité manqué et sa condamnation au couvent inéluctable si elle n’eût pas assez d’esprit pour suppléer à la stérilité du mien. Mais cette dernière plus trompeuse qu’elle ne le laisse paraître appelât Des Grieus comme son cousin, Des Grieux fus supris et le vieux conducteur n’en doutait pas. Ainsi, sans paraître déconcertée le moins du monde, elle dit à Des Grieux que puiqu’elle était heureuse de le rencontrer à Amiens, qu’elle remettait au lendemain son entrée dans le couvent, afin de se procurer le plaisir de souper avec Des Grieux.

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