Rabelais, Pantagruel, 1532
Par Plum05 • 2 Octobre 2018 • 743 Mots (3 Pages) • 498 Vues
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→ métaphore hyperbolique, presque omnisciente, il cherche à tout savoir
III – Un H nouveau
1) Les H sont source d'enseignement
On apprend dans les livres mais aussi grâce aux autres
→ G recommande à P de fréquenté des gens lettrés «révère tes précepteurs» l.31
Les livres ne suffisent pas, il faut aller à la rencontre des autres
→ G recommande à P de tester son savoir en le confrontant aux autres «en soutenant la discussion publique» l.24
En débattant avec un autre savant, on accroît son savoir
Il met tout de même en garde P sur la nature humaine
«fuis les rencontres des gens auxquels tu ne veux pas ressembler» l.31
→ intéressant, il lui laisse le choix, il fait confiance au jugement de son fils
2) A la recherche d'un H idéal
«Il te faut servir, aimer, craindre Dieu» l.26
→ quête d'un H moral, Au 16e s, les valeurs morales sont religieuses
En tant que chrétien, il se méfie de certains défauts humains
et de tentation du monde extérieur, des futilités
Il l'exprime avec des négations «ne prends pas à cœur»
«n'en sois jamais séparé par le péché» (l.29)
→ il lui donne des conseils sur la religion
Il lui donne des conseils positifs et négatifs qui sont sous-entendu car la vie est transitoire (l28+l.39)
Ensemble fondé sur la l.30 «car la vie est transitoire mais la parole de Dieu est éternelle»
→ antithèse «transitoire et éternelle»
croyance + règles religieuses > savoir
3) Science sans conscience n'est que ruine de l'âme
référence à Salomon → argument d'autorité
allitération en s → unité sonore
répétition du mot «âme»
effet de négation
antithèse entre sagesse et malveillance
«science» et «conscience» → 2 mots proches + même sonorité
emploi du présent de vérité générale
alexandrin
→ Tous ces procédés donnent un effet d'évidence et sont donc facilement mémorisables
Il ne faut pas faire de progrès scientifiques à n'importe quel prix
conscience = conscience morale / éthique (du scientifique)
ruine de l'âme = reste de l'humanité
On retrouve dans ce texte la condamnation de la pensée obscurantiste du Moyen Age
Un enthousiasme pour la connaissance
Un optimiste dans la formation de l'idéal
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