RABELAIS ABBAYE DE THELEME GARGANTUA

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Ce qui fait de Thélème un univers particulier est la liberté absolue. Ce monde est donc en contradiction avec le système médiéval fondé sur les liens de vassalité et donc d’obéissance. Rabelais fonde la vie à Thélème sur des principes inconnu de son temps :

- La civilisation du loisir

- L’égalité des hommes et des femmes devant l’éducation

- La recherche du plaisir

- Le libre choix dans le mariage

Chez les Thélémites, il n’est aucunement question de religion, de rites, ou de prières. On retrouve seulement quelques notions chrétiennes comme l’altruisme est le sens du partage. L'idée de convivialité est mise en valeur dans le texte par un chiasme « tous … un seul » ; « l’un ou l’autre d’entre eux … tous » (croisement) et par la répétition ternaire de « tous »

Les Thélémites semblent totalement libres de leur temps. Leurs communautés ethniques et aboutit à des mariages.

L’humanisme de Rabelais apparaît dans ce texte à travers la notion de liberté mais aussi dans celle de dignité de l’homme. Les Thélémites ont le sens de l’honneur étang de naturellement à faire le bien. Cette vision idéaliste de l’homme et contenue dans le nom même de l’humanisme.

L’abbaye de Thélème accueille une société choisie bien que les critères d’admission ne soit pas précisés, les Thélémites sont « bien nés » cependant en grand humaniste, Rabelais accorde une très grande importance à la formation de l’esprit puisqu’il met en avant toutes les activités culturelles.

L’abbaye de Thélème est un bien utopique où la liberté est la règle absolue complétée par l’harmonie et la recherche des Loisirs et du plaisir. Les procédés littéraires et stylistiques employés par Rabelais concourent à transmettre ces impressions. Cependant, compte tenu de la société du XVI° siècle, cette utopie ne représente pas un modèle applicable. Elle est en effet incompatible avec le modèle médiéval. L’utopie est en fait un moyen de critiquer la société de son temps et de manifester ses idées humanistes.

Dystopie : utopie négative XX° : « 1984 » de Orwell et « le meilleur des mondes » de Huxley.