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Réquisitoire contre Bel-Ami de Maupassant

Par   •  28 Septembre 2018  •  1 056 Mots (5 Pages)  •  1 036 Vues

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puni par la loi, même si le témoin Paul Ginisty nous démontre que c’est dans la nature des Hommes dans son préface de L’Amour à Trois. Mais même si nous partons du fait que l’adultère est naturel, pourquoi, alors que l’accusé à commis cette faute, Du Roy à fait punir sa femme quand elle a commis l’adultère ? Mais si nous partons du fait que l’adultère est à punir, pourquoi l’accusé ne l’à pas été ? Pour renforcer l’image propre et honnête de « Bel-ami » ? Non, c’était seulement pour pouvoir séduire Suzanne Walter…

Comme je l’ai dit plutôt, l’accusé a réussi à séduire Mme Walter, femme honnête et fidèle. Malheureusement pour elle, Du Roy est tout de même parvenu à la prendre dans ses filets. Elle lui a donné des informations pour s’enrichir, et lui a permis de séduire sa fille et de s’en rapprocher. Durant toute la liaison entre Mme Walter et l’accusé, ils se virent dans l’appartement de Mme de Marelle, rue de Constantinople. Trouvez-vous cela normal qu’une personne profite de l’argent d’une première maitresse pour un loyer (destiné à servir de nid d’amour entre eux deux) et que cette personne y emmène une seconde maitresse sans problème ? De plus, l’accusé a menti, encore une fois, quand Mme de Marelle à découvert qu’il avait une autre maitresse en disant que ce n’était pas vrai… Quel argument ! Enfin bref, toujours est il que l’accusé a séduit Mme Walter puis Suzanne Walter…

En effet, il parvint à la séduire, divorça avec Mme Forestier, et se maria avec la jeune fille. Et cela de manière fourbe, mais fine : il enleva la jeune fille sous son consentement pour que les parents de Suzanne Walter soient obligés de donner la main de leur fille à l’accusé. Ce qu’ils firent, avec réticence. Mais là n’est pas la plus grande faute de l’accusé. Quand il a revu rue de Constantinople Mme de Marelle, celle-ci lui a reproché de ne pas l’avoir prévenu de son mariage avec Suzanne. Sous le coup des nerfs, elle a dit aussi savoir qu’il avait couché avec la jeune Walter, ce qui est faux. L’accusé, énervé de se mensonge (tiens, on peut remarquer que c’est la deuxième fois qu’il reproche à autrui ce qu’il fait lui-même !) frappa avec violence sa maitresse.

Après ce violent épisode, ce fut le mariage de l’accusé avec Mlle Suzanne Walter. Mais là encore, il mentait à tout le monde en faisant croire qu’il aimait Mlle Walter, alors qu’en réalité, ses pensées voguaient vers Mme de Marelle.

L’accusé a donc menti et trompé ses femmes durant toute son ascension sociale, et est parvenu à ses fins en profitant et en « volant » les autres. Adultère, mensonge, hypocrisie et profit d’autrui sont réunis en cette même personne qui doit être punie pour le mal moral qu’elle a occasionné.

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