Quelles sont les intentions d'un auteur lorsqu'il fait d'un personnage risible ou dévalorisé le héros de son roman?
Par Andrea • 23 Août 2018 • 1 209 Mots (5 Pages) • 650 Vues
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peut valoriser le lecteur, il se sentira supérieur, meilleur ; ou bien il s’identifie et accompagnera le héros et ses problèmes. On retrouve également ici le personnage de Gustave Flaubert, Charles Bovary. Des l’incipit de son roman il montre au lecteur cet héros dans une situation de la vie quotidienne, un premier jour de classe dans une nouvelle école, un garçon timide qui est le rire de ces camarades.
III - Plaire et faire rire
De tels personnages permettent également au lecteur de s’évader du quotidien et de pouvoir s’amuser. Mettre comme héros un personnage risible dans un roman fait sortir le lecteur du quotidien, ça permet de changer, de ne pas finir par s’ennuyer. Un des romans qui montre bien cela est celui de Don Quijote de la Mancha de Miguel Cervantes, c’est une parodie du roman de chevalerie espagnol. Il montre une réalité dont le merveilleux est absent. Il n’y a aucune aventure à vivre. La réalité est décevante et l’on regrette les exploits, les exploits des héros débarrassant le monde des monstres, comme dans l’épopée ou le roman de chevalerie.
Ce type de héros fait donc rire le lecteur, comme par exemple dans le roman Le Moulin de Pologne de Jean Giono, Julie qui est l’héroïne, à demi-défigurée et vivant à l’écart de tous, se presente à une soirée et commence a danser toute seul au milieu des gens. D’un autre cotés ce même héros fait réfléchir le lecteur et le punit d’avoir rigoler de lui, car au fur et à mesure ont sen de la peine pour lui. Voire les défauts du personnage, dans des situations grotesques, ou avec un comportement inadapté fait prendre conscience aux lecteurs de nos propres défauts.
Quelques exemples qu’il est possible d’utiliser pour ce devoir.
Don Quichotte est une parodie du roman de chevalerie. Il montre une réalité dont le merveilleux est absent. Il n’y a aucune aventure à vivre. La réalité est décevante et l’on regrette les exploits, les hauts faits des héros débarrassant le monde des monstres, comme dans l’épopée ou le roman de chevalerie. A la place, un gros écuyer sur un âne, un cheval répondant au nom de Rossinante, une dame nommée Dulcinée (la femme aimée, comme dans tous les romans de chevalerie, mais qui est ici très laide).
Candide de Voltaire avec la naïveté du héros qui vit des aventures totalement rocambolesques à travers le monde pur sauver la femme qu’il aime, Cunégonde, devenue très laide. Voltaire dénonce la société de son époque lui aussi.
Pantagruel et Gargantua de Rabelais où sont opérés le grossissement, les situations grossières, absurdes, dans le but de vulgariser un message novateur (émancipation des dogmes médiévaux, érudition…)
Lettres Persanes de Montesquieu roman épistolaire, où la naïveté d’Usbek face à l’Occident, engendre le ridicule pour les lecteurs occidentaux et permet une critique sociale implicite, tandis que les comparaisons à l’Orient permettent de dénoncer la condition des femmes. Les Voyages de Gulliver de Swift, use du burlesque (micro/macro-sociétés improbables, situations ridicules et démesurées) et alimente lui aussi une critique sociale sous-jacente. Bouvard et Pécuchet, roman posthume et inachevé de Flaubert publié en 1881 nous fait découvrir les personnalités bien fantasques de deux vieux garçons retraités, qui décident de consacrer leur vie à percer les mystères de la connaissance. On y perçoit tout l’aspect comique
et l’art de la dérision de Flaubert. Les personnages failliront dans toutes leurs expériences.
Madame Bovary: présentation de Charles Bovary dans l’extrait proposé.
L’Homme qui rit de Victor Hugo: le discours catastrophique à la chambre des Lords.
Conclusion
Résumé et réponse à la problématique.
Ouverture : le cinéma propose également des anti-héros ridiculisés ou dévalorisés. Forest Gump… L’homme qui rit a également beaucoup inspiré
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