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Les Mouches cas

Par   •  1 Avril 2018  •  1 176 Mots (5 Pages)  •  415 Vues

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son l’appréhension. La a aussi peur de ce qu’il va se passer à la l.2 : »Quand il aura ouvert… »). La terreur et la pitié est renforcées par des contrastes sonores qui accentue l’effet sur le spectateur : l.1 « Un temps. Elle prête l’oreille. » ou encore « les cris cessent ».

A présent nous allons voir qu’Electre culpabilise de ce qu’il va se passer, et qu’elle a aussi des remords. On voit une polyptote (plusieurs mots de même racine) de «vouloir ». Elle se force à penser qu’elle veut encore ce meurtre, elle accentue le mot. Il y a aussi une répétition du verbe « crier » l.1 et l.10. Pour fini on peut voir qu’Electre utilise une contradiction de l’angoisse et la haine : elle espère mais elle redoute les cris.

Pour finir cette première partie, Electre se force d’être joyeuse. On a de nombreuses répétitions comme par exemple une répétition exclamatif l.21 «Joie ! ». Cette joie est aussi montrée par une métaphore «cœur serré dans un étau ». Pour montrer aussi cette joie forcée devant le public, elle se force à hair en utilisant de violentes insultes tel que : «porc immonde », « poisson mort ».

Enfin à travers ce monologue on voit qu’elle fait un parallèle avec Agamemnon d’Eschyle : dans cette pièce 13 choreutes expriment chacun un sentiment alors que chez Sarte ils sont tous ressenti par Electre.

A présent nous allons voir comment le monologue donne l’impression au public de voir le meurtre de Clytemneste. Pour débuter on remarque un lien entre le hors scène et le spectateur. Durant son monologue, Electre communique sur ce qu’il se passe derrière les rideaux notamment par : «Est-ce qu’elle va crier » l.1 ou par « Il la frappée. C’était notre mère et il l’a frappée. » l.13. Ces phrases répétées ont pour but de créer un effet d’attente chez le spectateur ainsi que du suspens. Le personnage d’Electre rappelle aussi les liens de parenté avec « notre mère » pour accentuer la pitié du spectateur.

Maintenant nous allons voir qu’Electre terrorise le spectateur. Elle tout d’abord il est terroriser par sa fureur contre ses victimes et prépare l’arrivée finale d’Oreste : « l’autre est vivante », « elle va crier comme une bête » ou « ton regard de poisson mort ». Sa haine terrorise le plus le spectateur car elle utilise une animalisation de la victime « j’ai voulu voir se porc immonde couché à mes pieds ».

Enfin, nous allons voir l’apparition d’un nouveau personnage qui se prénomme Oreste. L’extrait se termine se un apaisement d’Electre mais Oreste arrive sur scène avec l’objet du matricide. On peut donc dire que l’horreur est affichée sur scène même si le meurtre est suggéré explicitement : l.22 «Oreste entre, une épée sanglante à la main. ». L’épée qu’il tient dans sa main est une métonymie de la mort de Clytemnestre.

Conclu : En conclusion on peut dire que ce monologue est un monologue lyrique. C’est aussi un monologue chaotique et très confus car on ne s’est pas avec précision ce que ressent Electre malgré sa joie forcée et sa culpabilité. De plus en voit que la règle de bienséance est respecté dans cette tragédie, la mort n’est pas représenté. Le fait de ne pas montrer le meurtre sur scène, la terreur et la pitié sont démultiplié par l’imagination du spectateur. On pourrait faire une ouverture avec une autre œuvre de Sartes qui se nomme : Les Mains Sales. Cette œuvre dit que tout acte politique même justifié

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