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Lecture analytique, Voltaire, Candide, Chapitre troisème

Par   •  11 Octobre 2018  •  1 871 Mots (8 Pages)  •  656 Vues

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- Une apologie (éloge) de la guerre feinte

Caractère hyperbolique de la description de la guerre et l’orientation argumentative (positive) du discours qui sont très rapidement contredits par des éléments dans le texte qui dénoncent l’absurdité de la réalité : le terme de « coquins »/ « infectés » : termes dépréciatifs (quelque part il feint de voir dans cette guerre des avantages : cela nettoie du mauvais).

Il nous donne aussi d’autres indices à travers « tel qu’il n’y en eu jamais eu en enfer » = enfaite c’est pire = phénomène de distorsion (avant il parle des instruments de musique et tout). A travers aussi la bonté de l’anabaptiste et après, il rencontre un gue dans le pire des états. Aussi, la comparaison comique « il tremble comme un philosophe » l7 : antiphrase car au 18éme siècle les philosophes se définissaient par la maitrise de leurs sentiments. Enfin, l’oxymore qui clôt le paragraphe de « boucherie héroïque »l8.

- La caricature

C’est tout simplement la caricature du discours des philosophes optimistes, « les meilleur des mondes (pour prouver un carnage) », la raison suffisante, des raisons et des causes (trivialité car effet et cause de la baïonnette) : il utilise le vocabulaire de la philosophie optimiste, il utilise un vocabulaire spécifique mais dans un contexte qui les dégrades (cf : les parenthèses après les citations).

Voltaire a toujours considéré la guerre comme la forme la plus constante du mal sur terre, c’est donc naturellement que Voltaire rencontre ce fléau après être partis du château du baron du début du livre.

C’est une religion au service de la guerre qui cautionne, qui encourage, qui galvanise les troupes : ils chantent des « Te Deum » : à l’encontre des préceptes de paix/ d’aimer son prochain. = Effet comique et caricatural de la part de Voltaire.

On a aussi cette ironie parce que l’auteur mélange les registres et associe des éléments incompatibles : « brulés selon les lois », « du droit public » l12 (les los ne permettent pas cela). IL arrive même que voltaire pousse le comique j’jusqu’au burlesque (scène au la femme lance le pot de chambre sur Voltaire).

On a aussi la parodie d’un roman d’aventure : il présente Candide comme un anti-héros (naïf, incapable d’évoluer, aliéné (rattaché a quelqu’un ici la philosophie de Pangloss)) de plus on voit qu’il poursuit sa double quête qui sont aux yeux de voltaire, deux valeurs surannées (=démodées) c’est-à-dire la noblesse incarnée par mademoiselle Cunégonde (il la cherche tout le long du compte) et le philosophie optimiste incarnée par Pangloss(il cherche aussi a se persuader que sa philosophie est une philosophie juste).

3 Le procès de la guerre et de l’intolérance :

De 1756 à 1763 l’Europe et dans le monde (colonies) connait une période mouvementé : la guerre de 7 ans et son cortège d’horreurs. Les chapitres 2 et 3 de Candide en sont l’écho. D’abord dans l’enrôlement forcé dans le chapitre 2 et a=ensuite dans le massacre des populations civiles : chapitre 3. A l’époque les lecteurs contemporains n’avaient aucun mal à faire la liaison entre la réalité historique, politique et la fiction dans Candide.

- Une dimension polémique

La devise de Voltaire c’est « écrire c’est agir ». Pour eux l’écriture est un acte militant. C’est pour cela qu’il mêle le côté ludique du compte mais aussi puisque c’est un apologue (a la fin on en tire une morale), de l’aspect morale de son texte. Il s’attaque à un fléau qui menace l’Europe (ou le monde) et qu’il dénonce en tant que mal universel et comme un phénomène à la fois absurde : pour cela il joue sur les sonorités abares, bulgares, barbares ».

Dans son registre polémique, il cherche à démystifier les discours belliqueux (=la guerre) : au lieu d’en faire l’éloge et de la magnifier, il vas représenter les héros à travers « les filles éventrés après avoir assouvi les besoins de quelques héros ». Il décrit la guerre comme insoutenable avec son lot d’horreurs : il insiste sur les massacres des innocent (femmes, enfants et vieillards). De plus il met en évidence la responsabilité des politiques qui se servent de la religion au service de leurs projets guerriers.

- Voltaire tourne en dérision son personnage

Et aussi le système de pensé qui consiste à nier l’existence du mal qui s’obstine à ne voir la vie que selon les principes de Pangloss (celui qui sait tout Pan=Tout Gloss=sait tout par la parole), ceux que celui que son maitre lui a enseigné.

Pour démentir le bienfondé de l’optimisme à ses contemporains, Voltaire choisit n’ont pas de faire un grand discours, article ou un essaie mais de donner à ses contemporains un spectacle de la manifestation la plus courante et emblématique du mal : la guerre. Ce sujet est beaucoup plus évocateur, sensibilisateur et est plus apte à sensibiliser les émotions afin de faire réagir. C’est pourquoi il donne des images très parlantes des atrocités de la guerre. Du coup il associe à la guerre l’intolérance religieuse, encore une fois pour attirer l’attention de ses contemporains sur le danger que représente le fanatisme mais aussi le sectarisme (incapable de respecter la religion d’autrui) pour l’ensemble de l’humanité. Il veut donc démontrer l’intolérance des hommes de religion qui est pour lui presque aussi destructrice que la violence des guerres. Il met en évidence la manifestation de la bêtise humaine.

Cls : synthèse. Ouverture : un autre passage ou on met en avant l’intolérance religieuse = l’autodafé, les oreillons, l’eldorado (idéal religieux, pas de dieu, ect…).

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