Lecture analytique, Madame du Châtelet, Discours sur le bonheur

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Axe 3 : Plaidoyer pour la condition féminine

Elle s’appuie sur son expérience personnelle. Elle s’implique directement en utilisant la première personne du singulier : « je » (l.4). Le temps le plus employé est le présent de dénonciation.

La comparaison des hommes et des femmes avec la périphrase « moitié du monde » est développer dès la fin du 1° paragraphe puis détaillé dans le 2°. La première phrase introduit le thème de cette comparaison (l17-18). La deuxième compare les moyens notamment avec l’hyperbole «infinité de ressources pour les hommes ». Et la troisième qui est plus développé détaille les ressources. Elle marque une opposition avec la conjonction de coordination « et ». Madame du Chatelet pense aussi que la négociation, le commerce, la diplomatie, le gouvernement ou encore la guerre sont des moyens d’hommes plus valorisant tandis que la femme, elle, est exclue.

Conclusion

A travers son discours, Mme du Châtelet expose sa thèse concernant l’amour des études qui, d’après elle, permet à la femme de s’épanouir, d’accéder au bonheur et de promouvoir son indépendance. C’est un texte construit sur une méthode argumentative dans le but d’appuyer sa thèse. C’est aussi un véritable plaidoyer en la faveur des femmes, l’auteur donne sa propre définition des passions et livre son expérience personnelle tout en dénonçant les inégalités qui existent entre les deux sexes au 18° siècle. Elle y dresse sa conception du bonheur et fait l’éloge des passions d’une manière très originale. On peut considérer ce texte comme celui d’une femme engagée à l’origine du mouvement féministe.