L’appel du 18 juin

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du chaos dans lequel se trouve la France.

2) Un appel à la résistance

Ce texte est un discours dans lequel Charles de Gaulle « invite les officiers , les soldats français ,…, les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement » à le rejoindre.

(remarque : dans le 2ème appel du 22 juin, il élargit les destinataires de cet appel. Il utilise d’ailleurs le groupe nominal « tous les français »

Ce texte est composé de 11 paragraphes relativement courts que l’on peut regrouper dans 4 parties :

*emploi du présent et du pc : présentation de la situation actuelle (situation tragique)

*emploi du présent et du futur (fait d’entrevoir l’avenir) : pourquoi réagir ?(introduit par des phrases interrogatives)

*emploi du présent : l’appel à la réaction (« j’invite » employé 2 fois)

*emploi du présent de vérité générale et du futur : la conclusion, c-à-d ce qui va se passer.

-Ce texte est de type injonctif : De Gaulle va donc multiplier les procédés pour convaincre de ne pas accepter l’armistice.

Tous les procédés qui ont été utilisés pour décrire le chaos dans lequel se trouve la France servent déjà à convaincre. Le ton neutre aussi est un procédé. Il ne se met pas à dos tous ceux qui auraient pu croire que le gouvernement de Vichy avait raison de capituler.

L’emploi de la 1ère personne du pluriel « nous » montre que nous sommes tous impliqués : vous et moi.

-De Gaulle se présente comme un spécialiste (moi qui vous parle en connaissance de cause). On peut donc lui faire confiance.

-Il utilise les phrases interrogatives : il pousse son interlocuteur à réfléchir. Mais il apporte lui-même la réponse. Non ! une négation absolue « rien n’est perdu » « sans limites » « cette guerre n’est pas…La France n’est pas seule…

toutes ces phrases, De Gaulle les présente comme des assertions. Son intention est que les français ne doutent pas. Il ne laisse pas la place au doute.

-la certitude, il l’exprime aussi par l’emploi du futur qui est un temps de la certitude

« pourront, ne s’éteindra pas,je parlerai »

cl : il ne faut pas douter.

Il utilise aussi des termes qui nous font entrevoir un avenir positif

« faire venir un jour la victoire »

« pour écraser un jour nos ennemis »

« vaincre dans l’avenir »

Conclusion :

Après avoir décrit la situation tragique de la France de 40, De Gaulle, en multipliant les procédés pour vaincre, appelle à la résistance. Il n’est pas question d’accepter l’armistice : « Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de Londres