La littérature est-elle nécessairement engagée ?

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Nous verrons pour exemple le calligramme que Guillaume Apollinaire a adressé à Louise de Coligny Chatillon. Ce calligramme est l’un des poèmes d’amour dans lequel Apollinaire exprime ses sentiments envers Louise de Coligny. Celui-ci représente le haut du corps de son amante, tout en décrivant ce qu’il ressent.

Le dernier exemple de littérature esthétique que nous verrons concerne le genre fantastique. Il s’agit d’un genre dans lequel il y a irruption du surnaturel dans la réalité. La Horla de Guy de Maupassant est un bon exemple dans ce domaine. Il s’agit d’une nouvelle fantastique dans laquelle le narrateur rapporte ses angoisses et divers troubles dans un journal intime. En effet, il sent progressivement autour de lui, la présence d’un être invisible qu’il nomme « La Horla » d’où le nom de l’œuvre. Cet être surnaturel finira par le pousser au suicide. Les œuvres fantastiques nous procurent des sensations de peur, d’angoisse et de suspens.

L’étude approfondie de ces deux styles de littérature nous amène à notre dernier point. Celui-ci consistera à étudier des œuvres de divertissement, mais aussi d’engagement de la part de l’auteur.

Nous allons dans un premier temps voir deux œuvres pour illustrer cette thèse. Tout d’abord, Le père Noel est une ordure, qui est une pièce de théâtre créée en 1978 par la troupe du Splendid. Cette pièce nous montre un soir de Noël burlesque où à la permanence téléphonique parisienne de « S.0.S détresse amitié » des bénévoles sont perturbés par l’arrivée de personnages marginaux, qui provoquent des catastrophes en chaîne. Cette comédie est une œuvre de divertissement qui a la particularité d’être une critique sociale de part la variété de cultures. La cage aux folles est une pièce de théâtre comique de Jean Poiret, dans laquelle deux homosexuels tiennent un cabaret de danseurs travestis appelé « la cage aux folles ». Cette pièce n’a jamais été filmée en intégralité en raison de son sujet considéré comme scabreux. Les deux pièces sont des comédies, donc des objets de divertissements qui ont pour but de suggérer une critique sociale au travers de leurs thèmes respectifs.

La science-fiction est un genre narratif apparu pour la première fois en 1851 sous la plume de William Wilson dans un essai intitulé « A little Earnest Book Upon A Great Old Subject » De nombreux films, livres de sciences fictions récents ou anciens proposent une critique de la vie réelle comme les films futuristes. Ils proposent des univers bien différents du notre comme Stars Wars ayant comme fonction principale de divertir.

Le recueil des Contes de la bécasse sera notre dernier exemple. Celui-ci a été publié en 1883 par Guy de Maupassant. Il est composé de dix-sept nouvelles, dont deux que nous allons étudier. La bécasse, est une de ces nouvelles. Elle nous raconte l’histoire d’un baron qui étant paralysée ne peut plus chasser. Cette histoire nous mon tre sa vie et son triste quotidien, et dénonce également sa richesse qui lui permet de vivre correctement malgré son handicap. La Folle, qui fait partie du recueil met en scène une femme ayant tout perdu et qui devient folle. Lors de la guerre franco-prussienne, l’officier présent dans la maison ordonne à ses hommes de l’envoyer dehors. Elle finira par y mourir. C’est ainsi que cette nouvelle aborde plusieurs sujets tels que le rejet de la maladie mentale ou le mauvais comportement de certains soldats, tout en restant une nouvelle divertissante.

Pour conclure, nous avons pu voir à travers ce développement que la littérature peut prendre différentes formes. La littérature engagée a pour but de nous ouvrir l’esprit sur les problèmes de la société mais également de dénoncer des faits précis. D’un autre côté, nous avons vu que ce genre peut s’appliquer sur un style divertissant ou dit « esthétique » tel que la nouvelle ou bien le roman ou encore le film. Ce thème peut nous diriger vers le problème suivant : Si l’on considère la situation actuelle de la société, la littérature est-elle suffisamment